roisième et dernier épisode de ces albums à emporter dans la glacière. Certes, la rentrée pointe sérieusement le bout de son nez, un peu à la manière de ce trio néo-zélandais qui injecte une bonne dose de groove à la pop venue du pays froid le plus mystique. Après Connan Mockasin, c’est au tour de Unknown Mortal Orchestra de nous inviter dans leur univers mélodieux et délicieusement psyché…
Dès les premières notes de How can u luv me, premier extrait de ces néo-zélandais fraîchement installés aux États-Unis, leur musique a fait l’effet d’une bombe. Le magazine Magic ose à juste titre la comparaison à Ariel Pink, Pitchfork établit le parallèle avec Cults ou Sleigh Bells. Avec ses synthés vintage comme tout droit venus des années soixante et la voix énigmatique et androgyne de Ruban Nielson, dans la veine de son compatriote Connan Mockasin, cet Unknown Mortal Orchestra (qui n’a d’ailleurs dans la forme rien d’un orchestre) fait résonner puissance, groove et pop psyché.
Originaire de Marseille depuis 34 ans, installée à Aix-en-Provence. N'aime ni l'air chaud du métro, ni les fruits de mer. Mexican Tacos Addict. Écrit aussi pour Sessùn et Konbini.