Plage du bout du monde
C’est l’amour à la plage… Pendant 144 heures exactement, la Baie de Calvi a vibré au son des DJ sets pendant toutes les journées du festival Calvi on the Rocks. Comme d’habitude, les plages du Bout du Monde, l’Octopussy, In Casa et Mar a Beach, où s’était installée la Villa Schweppes, ont bouillonné sous les bpm, les effluves du maquis qui se mêlent à celles du monoï sur les peaux halées, les éclaboussures d’eau de mer, les pieds dans le sable, couronne de fleurs sur la tête, maquillage MAC de rigueur. Retour en images sur six jours pas comme les autres, les pieds dans l’eau.
De l’aurore à l’aube, la ville de Calvi laisse (pendant ou hors Calvi on the rocks) des souvenirs inoubliables : l’appel de son vieux train, La Micheline, le long des plages ; le charme de ses petites ruelles et de ses tables authentiques aux odeurs qui interpellent ; la lumière qui pèse sur sa citadelle et l’odeur du maquis qui subsiste sans que l’on s’en rende compte ; son port toujours bondé mais toujours serein ; les glaces artisanales (au Kinder Bueno ou même au Canistrelli !) ; les spécialités d’A Piazzetta (et l’attente avant de pouvoir les savourer) ; les virées nocturnes chez Tao et ses escaliers perilleux à plus de 0,5 g d’alcool dans le sang ; les pauses “paninis” en bas de la citadelle. La preuve en images, le reste en mémoire…
Sur les quatre plages, Diesel In Casa, Le Bout du Monde, L’Octopussy et Villa Schweppes Mar a beach – plus Les Dunes, une petite nouvelle avec la scène locale –, Calvi on the rocks a assuré début juillet sa réputation de festival les pieds dans l’eau. Retour en images sur ces quatre bouts de paradis entre air marin iodé et odeur du maquis…
Calvi on the Rocks, ce n’est pas que la plage, les virées chez Tao et les allers-retours vielle ville/port/pinède de 20 heures. Le festival est avant tout l’occasion de voir l’un des plus beaux line-up, les pieds dans le sable ou au pied de la Citadelle, au Théâtre de Verdure. Voici une carte postale souvenir de quelques artistes en DJ sets ou en live…
De retour (la larme à l’œil et le cœur serré, je dois l’avouer…) et après avoir trié des centaines de clichés, voici un premier report de ce que l’on vit, tous les ans au mois de Juillet, avec du soleil, de l’alcool, des jolies filles, des beaux mecs, de belles rencontres, de jolies tenues de plage, des paillettes, du bon son, avec des DJ sets ou des lives inmanquables, des levers de soleil chez Tao, des Brocconcini à A Piazzetta, des massages sur la plage, du thé glacé Kusmi Tea, des panini à 4h du matin, des glaces sur le port… Calvi fait danser les bpm sur le sable, la musique au Zénith…
Peut-on vraiment considérer la musique comme un artifice ? Tout bon dictionnaire vous dira qu’un artifice est un moyen habile destiné à tromper. En tous cas, la musique a ce don presque divin de nous mener d’une émotion à l’autre avec plus d’adresse que le meilleur des acteurs. À l’image de cette photo de Neil Krug (ci-dessous), la musique est une femme séduisante qui rallie hommes et femmes, peu importe leurs goûts. Cette semaine, la playlist en trois temps du week-end sort ses plus beaux apparats : Hot Chip se fait remixer par Four Tet, Kolombo et Compuphonic lancent leur feu d’Artifice pendant que Get a room! fait crépiter le coucher de soleil avec un mix enregistré sur la plage de Calvi…
Pendant 6 jours, Calvi a vécu au son de l’électronique, de la fête et de l’insouciance. Avec une programmation réunissant sur la scène du Théâtre de Verdure Midnight Juggernauts, LCD Soundsystem, Hot Chip, Fortune, Holy Ghost!, Château Marmont, et Carl Craig, entre autres, la ville corse a vibré nuit et jour, sur ses plages privées, ses bars du port, sa grande scène ou ses boîtes de nuit. Retour sur les moments forts du festival Calvi on the rocks édition 2010…