Si j’étais présidente, je crois que je militerais activement contre la dictature du lundi – et tout ce qui va avec : les gens qui soupirent ou qui baillent sans fermer la bouche (et en faisant du bruit), ceux qui sont (toujours) plus pressés que toi et qui te coupent la route, les cafés dégueulasses de la machine, la tartine qui tombe par terre (et toujours du mauvais côté), les bouchons sur l’autoroute, les gens qui râlent (et dont je fais partie, du coup).