MUSIQUE
Échappé de Black Strobe, Arnaud Rebotini revient à ses premières amours : il remet au goût du jour le son brut des machines emblématiques, sans laptop. Ses lives 2 Tone Vision allient performance scénique et visuelle et techno pure. De passage à Marsatac pour la deuxième fois, il nous parle de Marseille, de son amour pour les vieilles machines et pour la techno, de ses projets…
On reste à New-York pour ce deuxième épisode des albums de la rentrée 2011. Après la bande survoltée de The Rapture (lire l’article ici), place à un autre groupe venu de la Grosse Pomme et qui annonce un come-back réussi. Clap Your Hands Say Yeah chasse la monotonie ambiante avec un troisième opus abouti : Hysterical, produit par John Congleton (St. Vincent). Soit douze titres qui mettent l’hédonisme sur un piédestal, dans un monde où légèreté et insouciance ne font qu’un.
Elles s’appellent Lana Del Rey, Caroline Polachek ou Debbie Harry. La première avec ses cheveux longs blonds aux allures de lolita nous fait planer au son de sa pop aérienne. La seconde, moitié du groupe Chairlift, revient avec un troisième album prometteur. La dernière, du groupe Blondie, est une figure féminine incontestable, incarnation du glam rock intemporel. Cette semaine, les Pépites en mode off sentent bon (les filles) la vanille…
Après le dossier sur les albums pour terminer l’été, partons chaque jeudi à la découverte des meilleurs de la rentrée musicale. Pour ce premier épisode : les new-yorkais de The Rapture, qui nous ont fait danser tout l’été avec leur hymne festif How Deep Is Your Love. Nouvellement signés sur le label DFA, Luke Jenner et ses camarades nous livrent un condensé d’électro pop aux influences variées avec leur quatrième album In The Grace Of Your Love, sorti après 5 ans d’absence.
Voyage des sens, aller-retour musical, ou évasion sonore : la trilogie musicale de ce week-end peut se vanter de pouvoir concurrencer n’importe quelle agence de voyage. Avant d’atterir avec l’équipage de Classe Affaire (Radio Grenouille 88.8 Fm) ce samedi à la Cabane du Roucas à Marseille (en compagnie de Monsieur Clouseau, Lord Library et moi même), prenez place à bord d’un vol à haute latitude où chaque escale nous embarque dans un univers différent : la pop mélancolique de Bon Iver, la french touch d’Housse de Racket ou la funk langoureuse de Bautista.
Chaque jeudi pendant trois semaines, place à un dossier musical qui délivre les dernières notes d’iode et de monoï estivaux : pour profiter des dernières chaleurs, faire monter le mercure ou rafraîchir les tympans, on s’offre trois albums qui font trembler le sable et frémir le bitume. Cette semaine, les Californiens du groupe Foster The People nous emmènent dans un univers pop rock légèrement psyché avec leur premier – et succulent – album, Torches.
On dit qu’elle peut influencer nos comportements, générer des insomnies, déjanter nos rythmes biologiques… La pleine lune sert aussi de prétexte à des milliers de fêtards pour investir des plages de Thaïlande ou de Corse sur des sets endiablés. Justement, la plage du Moorea à Ajaccio accueille samedi 13 août dès 18h de nombreux DJs (Edouard Rostand et Dj Oil notamment) pour sa Full Moon Party, où l’on pourra siroter une Singha, la fameuse bière thaï. Vous vous y voyez déjà…? Pour l’heure, la trilogie musicale de cette semaine dévoile sa face la plus lunaire…
Ce troisième combo gagnant offre un billet pour un monde où la musique est douce et sensuelle, et où le soleil brille 365 jours par an : le monde de la house balearic nous transporte au son des Suédois d’Air France (le groupe, pas la compagnie aérienne), qui signent un retour minutieux au compte-gouttes avec un nouveau morceau aussi langoureux que savoureux. À écouter les yeux grands ouvert, soleil au Zénith, et lunettes de soleil Gargyle vissées sur le nez…
En s’associant, Philip Oakey (The Human League) et l’italien Giorgio Moroder, considéré comme l’un des pionniers du disco, ont mis le feu aux poudres. Leur Electric Dreams, titre phare du film éponyme, fit briller les années 80 de son rythme entraînant quasi récréatif et subtilement pailleté. La trilogie musicale de cette semaine rend hommage à cette période brillante, aussi créative qu’euphorisante, avec trois pépites capables de faire tournoyer la boule à facettes sur une plage argentée…
Pour pallier les nuits blanches, les tours de cadran de regards cernés, les yeux fixant le réveil sans trouver le sommeil, la musique distille un précieux remède. Antidote de la fatigue et antithèse de l’ennui, elle nous susurre en quelques notes un précieux conseil : dormir, c’est mourir un peu. Cette semaine, la trilogie musicale les Pépites en mode off vous offrent trois oreillers musicaux doux et chauds. Au programme : une pépite délicieusement oldies, une nouveauté exotique, moderne et décadente, et un voyage des sens calme et vaporeux…