MUSIQUE
C’est le retour des combos gagnants mode & musique. Pour cette quatrième édition qui vous fait découvrir un article d’une marque et un artiste, place à deux jolis manteaux doublés A.P.C. (une canadienne et un manteau à capuche) et à Daniel Bortz, un jeune allemand aux compositions mélodieuses qui a notamment signé un bel edit de Limit to your love de James Blake et qui n’est pas sans rappeler l’esprit hypnotique de Nicolas Jaar…
Nouvelle rubrique musicale, Play Pause invite des artistes pour vous offrir un cadeau exclusif : une mixtape inédite pour Madmoiselle Julie. Black Devil Disco Club inaugure le bal avec plus d’une heure de musique. Des remix, de la disco à la Giorgio Moroder, des compositions maison, la voix de Nancy Sinatra, le chillwave de Herb Alpert et un peu de Chemical Brothers : un vrai festival de bpm concocté par Bernard Fevre aka BDDC.
Langoureuse comme un songe d’été en hiver, pernicieuse comme un serpent, ennivrante comme du Jaeggermeister en shot, énigmatique comme le prénom composé d’une sainte… L’obsession prend au corps et délivre en douceur des frissons intérieurs qui se muent en cris. Cette semaine, la trilogie musicale Les Pépites en mode off plongent dans le délire obsessionnel et dessinent une hantise en forme de triangle. A chaque extrémité : Glass Candy chez Italians do it better, Copyshop et Snem K. chez La dame Noir records et Marie Madeleine remixée par Jacques Renault…
Trois compilations à écouter au chaud sous sa couette, ou à l’apéro avant d’aller chauffer le dancefloor… Pendant que Kitsuné sort son douzième épisode musical compilé dans The Good Fun Issue, Seriously Eric nous livre une 3e fournée finement sélectionnée. Quant à Future Disco, son 4e volume Neon Nights donne du mordant aux nuits agitées. Retour sur cette trilogie à savourer du bout des tympans…
Le vendredi musical du trio parisien avec Remix Artist Collective (RAC)
Le mercredi de Jolie Cherie avec les sacs en coton qui les suivent partout…
Après l’excellent We can’t fly l’an dernier, Aeroplane revient avec ses bonnes ondes festives et nous fait monter à bord de un jet privé muni de platines et de boules à facettes. Il a sélectionné et trié sur le volet les meilleurs artistes et morceaux du moment : Kolombo, du label allemand Kompakt, les excellents Poolside, qui nous avaient fait danser sur Harvest Moon ou Do you Believe, ou encore Moonlight Matters, connus pour leurs nombreux bons remixes. Dans In Flight Entertainment, Aeroplane nous sert un cocktail d’électro pop disco aux accents souvent eighties, toujours rythmés…
On les aime ou pas, mais on ne reste pas indifférent. Si une seule phrase devait résumer le phénomène Justice, ce serait celle-ci. Blâmés pour leur abus des samples par certains, pendant que d’autres les félicitent de truffer leurs compositions de ces vieilles pépites, accusés de ne pas être des musiciens alors qu’ils en font justement leur force, la complexité du duo formé par Gaspard Augé et Xavier de Rosnay réside justement dans l’étonnante alchimie des genres, qu’ils se plaisent à mixer, confondre, révolutionner. Une tendance qui se confirme dans leur 2e album, Audio, Video, Disco…
Tellement abstrait mais toutefois efficace, l’exil que trouve l’homme dans la musique pourrait se résumer en une suite de mots. Une échappée belle. Un hasard fugueur. Une évasion sensorielle. Lâcher prise. Une douce rêverie. Une fugue en rythme. Une berceuse cadencée. Une extase intérieure. Les sons trouvent leur instant de gloire au sommet de l’échelle du plaisir sensoriel. En moins de 14 minutes, Marius, Turzi et Paradis vous font atteindre le Nirvana. Enclenchez le bouton play, vos pieds ne touchent déjà plus terre…
Polo Lacoste blanc pour l’un, robe psyché pour elle, jean slim noir et perfecto pour l’autre… À l’image de leur musique, les tenues des membres de La Femme revendiquent à la fois quelque chose de terriblement français et traditionnel, et paradoxalement, de libre et décalé. De passage à Marseille pour le festival ActOral, ces jeunes originaires de Biarritz peuvent déjà se vanter d’une tournée aux États-Unis, de passages dans les festivals et d’un hymne estival à souhait, Sur la planche, dont les paroles ont fait taper plus d’un pied. En pleine préparation de leur second album, ils reviennent sur cette folle année qui les a propulsés sur le devant de la scène et nous dévoilent un univers fait de palmiers fluorescents…