musique electronique
L’année 2014 semble être un bon cru pour les festivals de musique électronique à Marseille. Après Believe in Marseille, le WATSA ou la venue de Darkside au Théâtre Silvain en juin dernier, c’est au tour d’Acontraluz Festival de faire vibrer et transpirer la cité phocéenne. Pour sa première édition, qui se déroulera les 5 et 6 Septembre prochains, le line-up 4 étoiles annonce Fritz Kalkbrenner, Jamie Jones, dOp en live, Synapson, Amine Edge & DANCE, Infinity Ink, John Dahlbäck… Le tout devant 10 000 personnes sur l’esplanade du MuCEM. Partenaire de l’événement, Madmoiselle Julie vous offre 2 x 1 invitation pour la soirée de votre choix…
Calvi on the rocks, au-delà des lives et DJ sets du soir, c’est aussi un line-up soigné sur les différentes plages. Pour cette 12e édition, le mercredi après-midi, veille de la Closing Party, c’est NEUS qui s’est chargé de chauffer le dancefloor sur le sable de la plage de L’Octopussy. Ce Bastiais a beau compter plus de 5 millions de lectures sur son remix de Happy de Pharrell Williams, il est aussi un producteur reconnu qui, à 26 ans à peine, en plus d’être déjà passé derrière les platines du Social Club, du Yoyo au Palais de Tokyo ou de la Techno Parade, en 2012, a fondé son label, Fuck The Sound Records. Rencontre avec Gael qui nous livre sa vision de la vie à Calvi et une petite playlist estivale.
Chère Calvi, ça fait maintenant cinq étés que je foule tes plages, jour comme nuit, sur le sable, la passerelle près du maquis ou, nettement moins sobre, sur le chemin de fer. Cinq étés que j’ose grimper dans ta citadelle, parfois pieds nus, parfois boitante, même sous la pluie cette année, sans lumière et en essayant de ne pas glisser. Cela fait aussi cinq étés qu’avant chaque départ, les gens ronchonnent parce que je pourris leurs Timelines avec mes “J-…”, et que je les exaspère avec ma vraie/fausse dépression à mon retour. Mais toi Calvi, petite bulle hors du temps, toi seule sait à quel point chez toi, dans tes ruelles, sur ton port, en terrasse du Christophe Colomb, sur le terrain de pétanque ou sur les rochers, on sait “vivre heureux aujourd’hui car demain il sera trop tard”, comme le dit ce cher Tao. Semper Fidelis. En attendant l’année prochaine, voici mes clichés de tes plus beaux visages, que le ciel soit bleu ou gris, qu’il fasse jour ou nuit. Je les regarde sans cesse en écoutant ma playlist de morceaux entendus ça et là, qui me rappellent que tu n’es pas vraiment loin.
DJ, producteur, musicien et boss de Tigersushi, Joakim était de retour à Calvi quatre ans après avoir fêté le dixième anniversaire de son label sur la plage du Bout du Monde. C’était en 2010, on jouait Skydiver de Ben Richardson et le soleil était au beau fixe. Depuis, Joakim a enchaîné les projets et a sorti cette année l’album Tropics of Love avec le dernier single, Bring Your Love, en featuring avec Luke Jenner de feu The Rapture. À quelques heures de son live au Théâtre de Verdure de Calvi on the Rocks, c’est un Joakim un peu inquiet qui s’est confié, pas vraiment sûr de pouvoir jouer le soir même à cause des bourrasques de vent. Par chance, la soirée a bien eu lieu, elle s’est même poursuivie en aftershow dans la moiteur de L’Annexe… Rencontre et playlist.
Pendant cinq jours, le Théâtre de Verdure de Calvi on the Rocks est resté fidèle à sa réputation. Festif et musicalement riche, la scène du festival a vu défiler des DJs français et de grands groupes internationaux, des très attendus De La Soul aux pionniers de la G-House Amine Edge & DANCE en passant par Darkside, les Pachanga Boys, Caribou ou les portugais de Buraka Som Sistema, qui ont littéralement enflammé le public, ou encore Breakbot, dont le set a fait office de danse de la pluie. Car oui, cette année, l’édition n’a pas été placée sous de bons auspices météorologiques. Quoi qu’il en soit, les artistes et les festivaliers (mais aussi les sublimes danseuses habillées en Pantheone) ont prouvé qu’une averse n’aurait pas raison de leur ferveur. Retour en images sur les plus beaux lives de cette 12e édition.
Les extravagants et talentueux Hercules and Love Affair montaient sur la scène du Théâtre de Verdure de Calvi on the Rocks pour la deuxième année. Une fois n’est pas coutume, c’est sous une légère pluie que leur live a débuté, présentant leur dernier album The Feast of the Broken Heart, sorti en mai dernier sur le label Moshi Moshi. C’est un vrai festival de couleurs autour de la chanteuse transexuelle Aéra Negro qui a eu lieu sous nos yeux. À quelques heures du concert, Andy Butler, DJ new yorkais à l’origine du projet, a accepté de répondre à mes questions.
C’est l’amour à la plage… Pendant 144 heures exactement, la Baie de Calvi a vibré au son des DJ sets pendant toutes les journées du festival Calvi on the Rocks. Comme d’habitude, les plages du Bout du Monde, l’Octopussy, In Casa et Mar a Beach, où s’était installée la Villa Schweppes, ont bouillonné sous les bpm, les effluves du maquis qui se mêlent à celles du monoï sur les peaux halées, les éclaboussures d’eau de mer, les pieds dans le sable, couronne de fleurs sur la tête, maquillage MAC de rigueur. Retour en images sur six jours pas comme les autres, les pieds dans l’eau.
Ci simu ! Nous y sommes (presque). Le compte à rebours final a commencé et à quatre jours du début des festivités, l’heure est à l’or-ga-ni-sa-tion. Commencer sa valise (en prenant soin de respecter la charge maximale de 23 kg prévue par Air Corsica…), penser à tout (et surtout à la crème solaire et au Nurofen Flash), préparer ses interviews (en français ET en anglais), entraîner son foie… Et surtout faire la liste des 10 commandements qui aideront à passer 5 jours à Calvi on the Rocks dans les meilleures conditions possibles. À samedi !
Son trip bleu chamanique (My God is Blue) enfin révolu, Sébastien Tellier se laisse aller à l’exotisme et répond à l’appel des cités d’or, des conquistadors, d’ “un grand carnaval, illusion d’été”… Chaude et sensuelle, cette Aventura, qui donne son nom à son septème album sorti cette semaine chez Record Makers, a tous les ingrédients pour nous faire passer un été serein, festif, coloré et mélancolique à la fois… Mais toujours plein de fantasie et d’hédonisme.
Imaginez l’océan à perte de vue, le sable fin qui s’incruste entre vos orteils, le soleil qui cogne sur votre boîte crânienne, l’odeur des embruns et de l’iode, l’air marin qui passe entre vos cheveux, les coquillages que l’on ramasse, les gouttes glacée qui perlent sur les bouteilles de rosé qui sortent du frais, les tranches d’ananas et les petites billes de pastèque, les sorbets glacés au citron, les matelas chauds sur les transats, les traces de bronzage, les cheveux qui ondulent en sortant de l’eau et le monoï qui colle sur la peau. Le mois de mai commence à peine et déjà les rêves éveillés d’un été se conjuguent au futur proche. La playlist du week-end enclenche le mode “balearic” avec Todd Terje, Daniel Bortz, Bottin, TeeTwoMariani, LeSale, The Time and Space Machine…
Tous les vendredis, c’est la même rengaine. Vous vous jurez ne plus jamais boire une seule goutte d’alcool, vous oubliez la case café noir du matin et tournez à l’eau (si fraîche, si pure) depuis le réveil, vous envisagez à peu près tous les repas possibles et imaginables (salés, de préférence), évitez toute activité physique augmentant votre rythme cardiaque (y compris marcher trop vite), avez l’impression de fumer des sans filtres à chaque fois que vous allumez une cigarette. Pas de panique, la nouvelle playlist du week-end, avec Psychemagik, Kindness, David August, Fujiya & Miyagi, Principles of Geometry, Chet Faker, Tone of Arc et DaWad, entre autres, vient pallier votre sale gueule de bois en dix temps trois mouvements.