Kölsch
Apaiser, enchanter, faire danser, captiver, envoûter… Telle est la mission des 10 titres et remixes sélectionnés pour la playlist du week-end chaque semaine. Et si, en regardant par la fenêtre, vous constatez que le ciel est gris, le soleil entrera un peu dans votre vie, inondant vos chakras, éveillant vos sens, grâce à un simple clic. En enclenchant cette nouvelle sélection musicale, garantie 100% fraîcheur, vous ressentirez la présence du Dieu Ra, ce cher Dieu du soleil, qui vous caressera la peau en vous laissant une impression de bien-être durable. Pour les remerciements, adressez vos dons à Fort Romeau, Todd Terje, Duke Dumont, Bobby Caldwell, Aeroplane, Miami Horror, John Talabot, Kölsch et Daniel Avery.
Parce que son réalisateur, John Carpenter, fête aujourd’hui ses 67 ans, mais surtout parce que l’horreur, l’impensable que l’on pense ne voir que sur un écran géant de cinéma (et/ou plasma) s’est tout à coup glissé dans notre monde réel. Ces masques, ils sont partout. Qu’on les enfile pour tuer, qu’on les arbore pour se donner bonne conscience ou qu’on les garde pour ne pas voir la réalité en face, ni se sentir concerné. Mieux vaut fermer les yeux que se voiler la face pour savourer la playlist du week-end et ses dix pépites triées sur le volet signées Röyksopp, Kölsch, Django Django, Todd Terje, Yuksek, Marcus Marr, Andhim…
Derniers instants de répit, dernières siestes au soleil, derniers tours de Mehari, derniers sacs de charbon achetés pour le barbecue, dernières balades pieds nus sur le sable, derniers plongeons, derniers seaux de glace pilée (pour les cocktails, pas pour ce débile Ice Bucket Challenge), dernières Caïpirinha sirotées à la paille. Nul besoin de regarder le calendrier pour savoir que la fin de l’été est déjà là, et que sonne déjà bientôt l’heure de la rentrée. Avant de pleurer à chaudes larmes, on enclenche la playlist du week-end pour se rappeler à quel point c’était bien, les vacances. Un dernier tour de piste (comme celui de Pierre Vassiliu, disparu cette semaine, ou de Darkside, qui a annoncé la fin de sa belle aventure) avant la banqueroute (comme le chantent Phoenix, remixé récemment par Gesaffelstein). On ne le sait que trop : toutes les bonnes choses ont une fin…