french touch
Il aura fallu attendre quatre ans pour que Phoenix renaisse de ses cendres. Après Banrkupt!,…
Le R2 Rooftop Réfectoire (sur le toit des Terrasses du Port à Marseille) n’hésite pas…
It’s a new day, it’s a new damn… Les paroles de Nina Simone résonnent d’une façon particulière lorsqu’on regarde en arrière, en 1990 précisément. Porté par Air, Mr Oizo, Laurent Garnier, Benjamin Diamond, Cassius, puis plus tard par Daft Punk, Phoenix et Justice, la French Touch a fait rayonner l’Hexagone au-delà de ses frontières, imposant un style, une patte, une crédibilité. Alors que la réalisatrice Mia Hansen-Løve lui rend hommage avec son film Eden, actuellement en salle, la playlist du week-end lui emboîte le pas avec 10 edits, remixes ou versions originales de la crème de la crème électronique made in France.
Avant même sa sortie officielle (le 22 avril), Bankrupt ! dernier album de Phoenix, fuit déjà sur internet, deux mois avant. Vraie fuite ou stratégie marketing pour assurer le buzz, on ne le saura jamais – encore que la bande à Thomas Mars n’a pas vraiment besoin de ça pour faire parler d’elle. Presque 5 ans après Wolfgang Amadeus Phoenix, vrai bijou et vrai tournant dans la carrière du groupe, Bankrupt ! permettra-t-il aux pionniers de la French Touch de nous impressionner encore un peu plus ? Réponse.
On les aime ou pas, mais on ne reste pas indifférent. Si une seule phrase devait résumer le phénomène Justice, ce serait celle-ci. Blâmés pour leur abus des samples par certains, pendant que d’autres les félicitent de truffer leurs compositions de ces vieilles pépites, accusés de ne pas être des musiciens alors qu’ils en font justement leur force, la complexité du duo formé par Gaspard Augé et Xavier de Rosnay réside justement dans l’étonnante alchimie des genres, qu’ils se plaisent à mixer, confondre, révolutionner. Une tendance qui se confirme dans leur 2e album, Audio, Video, Disco…