electro
Voyage des sens, aller-retour musical, ou évasion sonore : la trilogie musicale de ce week-end peut se vanter de pouvoir concurrencer n’importe quelle agence de voyage. Avant d’atterir avec l’équipage de Classe Affaire (Radio Grenouille 88.8 Fm) ce samedi à la Cabane du Roucas à Marseille (en compagnie de Monsieur Clouseau, Lord Library et moi même), prenez place à bord d’un vol à haute latitude où chaque escale nous embarque dans un univers différent : la pop mélancolique de Bon Iver, la french touch d’Housse de Racket ou la funk langoureuse de Bautista.
Chaque jeudi pendant trois semaines, place à un dossier musical qui délivre les dernières notes d’iode et de monoï estivaux : pour profiter des dernières chaleurs, faire monter le mercure ou rafraîchir les tympans, on s’offre trois albums qui font trembler le sable et frémir le bitume. Cette semaine, les Californiens du groupe Foster The People nous emmènent dans un univers pop rock légèrement psyché avec leur premier – et succulent – album, Torches.
Jamais la Riviera n’aura autant tremblé au son de l’indie pop et de l’électronique. Le neuvième épisode du dossier (f)estival vous invite à découvrir le festival Crossover, qui prend pour ports d’attache Nice et Monaco. Au programme, du 21 au 27 août, des sessions sur la plage avec les Beach Party qui accueilleront notamment Michael Mayer du label Kompakt (jeudi 25), la scène berlinoise avec Dada Disco (samedi 27). Mais tous les yeux seront rivés sur le vendredi 26 août, où Etienne de Crécy, Carte Blanche, Hyphen Hyphen et Kelly und Kelly partageront l’affiche.
Cannes, sa Croisette, et son Palais des Festivals ne vibrent pas qu’au mois de mai. Un autre festival a su rendre la côte cannoise plus électrique que jamais : depuis maintenant 10 ans, Pantiero reçoit artistes émergents et talents confirmés de la scène électronique et indie rock. Pas de feu d’artifices ou de festivités en grande pompe pour ce dizième anniversaire : juste un line-up maîtrisé et des instants frénétiques en musique… Place au débrief.
Pour pallier les nuits blanches, les tours de cadran de regards cernés, les yeux fixant le réveil sans trouver le sommeil, la musique distille un précieux remède. Antidote de la fatigue et antithèse de l’ennui, elle nous susurre en quelques notes un précieux conseil : dormir, c’est mourir un peu. Cette semaine, la trilogie musicale les Pépites en mode off vous offrent trois oreillers musicaux doux et chauds. Au programme : une pépite délicieusement oldies, une nouveauté exotique, moderne et décadente, et un voyage des sens calme et vaporeux…
Hyères a accueilli le MIDI Festival dans 3 lieux phares : la Villa Noailles, l’Almanarre Plage et l’Hippodrome de la plage, où French Riviera rime avec pop et électro. Après avoir savouré les concerts de Washed Out, Dirty Beaches ou Puro Instinct (pour ne citer qu’eux), tous les yeux étaient rivés sur les Écossais de Primal Scream ont livré la version live de leur album phare Screamadelica, réédité à l’occasion de leur 20e anniversaire.
Benjamin et Guillaume n’en sont pas à leur coup d’essai. Producteurs et remixeurs, ils sortent début 2011 leur premier album Crack my Bones. Le succès est immédiatement au rendez-vous. Le clip de leur dernier titre Wastin’ Time, réalisé par Yoann “Woodkid” Lemoine, tourne en boucle sur la blogosphère. Les deux Rémois monopolisent l’attention et sont sur tous les plans : ces deux garçons plein de talents collaborent même avec Bérangère Claire & Sailor Roman. Rencontre avec ces 2 gamins bercés au rock et à l’électro qui nous feraient presque oublier qu’ils ne sont pas d’outre-Manche…
Si la Californie était une image, ça serait celle-ci : un homme brun torse nu, tatoué, aux faux airs de Devendra Banhart ou de Russell Brand. À l’approche des festivals qui enflammeront tout l’été, la trilogie musicale du week-end sur Madmoiselle Julie, les Pépites en mode off, vous offrent un aperçu de ce qui vous attend, au MIDI Festival à Hyères, à Calvi on the rocks en Corse, ou à Rockorama à Toulon…
S’il ne devait rester qu’un titre de la discographie de Blondie, ce serait Atomic, qui condense en 3:48 mn tout ce qu’un morceau peut avoir de sensuel et de rock à la fois. Autre anecdote qui a toute son importance : les riffs de guitare de la chanson sont directement influencés par Girl you’ll be a woman soon de Neil Diamond (inutile de vous rappeler que la reprise de Urge Overkill, reprise d’ailleurs dans Pulp Fiction, est l’un de mes titres fétiches..?) En bref, les trois pépites de ce week-end possèdent en eux toute l’essence de l’attitude de Debbie Harry : la volupté d’un diamant à l’état brut…
Un coup de massue : c’est l’effet qu’a produit en quelque sorte l’annonce du line-up du festival Marsatac, qui vient de révéler les artistes programmés. The Toxic Avenger sera notamment de la partie, après avoir fait trembler Solidays (le 25 juin). Simon Delacroix, le musicien parisien masqué qui se cache derrière The Toxic Avenger, a minutieusement préparé son retour. Son premier album, ANGST, est dans les bacs. Pour le clip de Never Stop, il a fait appel à Antoine Wagner, le réalisateur attitré de Phoenix.