n homme qui en mange un autre à Miami, Venus qui se dévoile devant le soleil sous les yeux ahuris de milliers de personnes, Tsonga atterré après avoir perdu face à Djokovic… S’il y a certaines choses qui nous surprendront toujours, d’autres nous laissent encore un goût de déjà-vu. Kate Moss prenant la pose devant l’objectif de Terry Richardson en fait partie. L’un des clichés de la série (à voir ici, dont certains avec son mari Jamie Hince) illustre agréablement la playlist du week-end, tel une carte postale envoyé à trois destinataires : Gil Scott Heron, Adana Twins et Gui Boratto. Enjoy !
Kate Moss by Terry Richardson
Vendredi 4.00 :
S’il nous a laissé un goût amer depuis sa tragique disparition l’année dernière, Gil Scott Heron continue de nous envoûter avec sa poésie jazzy dont lui seul avait le secret. Home is where the hatred is, sorti en 1971, en est le parfait exemple et fait partie de ses plus belles compositions.
Samedi 2.00 pm :
Sorte de Dupont et Dupont des platines, Bogdanov de la deep house, les jumeaux allemands d’Adana Twins connaissent la recette miracle pour faire tanguer les corps, ivres ou non, sur la piste. Présents sur la compilation des 5 ans de Noir Music, avec Kolombo et Martin Dawson, ils nous envoûtent cette fois avec Everyday aux accents eighties.
Dimanche 7.00 pm :
En matière d’ascenseur sensoriel, le brésilien Gui Boratto est un expert. À la manière de Time des Pachanga Boys, sa dernière production, This is not the end, remixée par le duo d’outre Rhin, Âme, nous fait atteindre le nirvana en une dizaine de minutes. Aérien, vaporeux et envoûtant, il prend toute sa profondeur émotionnelle au moment d’un coucher de soleil face à l’horizon.
Originaire de Marseille depuis 34 ans, installée à Aix-en-Provence. N'aime ni l'air chaud du métro, ni les fruits de mer. Mexican Tacos Addict. Écrit aussi pour Sessùn et Konbini.