Ils sont forts ces chers Foals. Là où The Rapture échoue lamentablement sur scène, ou quand MGMT confirme son côté trop psyché-perché au détriment du live, la bande à Yannis Philippakis rase tout sur son passage. Après deux albums longuement écoutés et deux concerts (à Pantiero et à Calvi on the Rocks) on retrouve le groupe des 5 d’Oxford sur la scène du Transbordeur de Lyon pour présenter leur troisième opus Holy Fire.
Bien que le public lyonnais semble un peu frileux, Foals met du cœur à l’ouvrage et mélange assez bien les titres des 3 albums de manière équitable, le tout dans un jeu de lumières bleues. Yannis, le chanteur, semble apprécier le contact de la foule et s’élance, à trois ou quatre reprises, guitare ou micro en main, dans le public. L’émotion est à son apogée dès les premières notes (ou plutôt le bruit des flots) de Spanish Sahara, quant à la frénésie dans la salle, elle atteint son apogée sur Inhaler. Émotion et frénésie, la recette du succès. Foals forever.
Originaire de Marseille depuis 34 ans, installée à Aix-en-Provence. N'aime ni l'air chaud du métro, ni les fruits de mer. Mexican Tacos Addict. Écrit aussi pour Sessùn et Konbini.