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Le retour.

Le retour.

3 ans se sont écoulés. 3 ans, c’est long. tellement long que, quand je regarde les derniers posts, je m’aperçois qu’ils parlaient d’une épidémie que l’on pensait ne jamais éradiquer et qui, finalement, a fini par s’évanouir. Comme tout, après tout. Alors oui, tout s’évanouit finalement mais certaines choses restent. La musique, par exemple. La beauté d’une œuvre, quelle qu’elle soit. Les passions enfouies ne meurent jamais. Le besoin d’écrire part, nous délaisse un temps, mais en réalité, il somnole en silence.

En 2018, je quittais mon CDI pour me lancer dans une aventure prenante, épuisante, éreintante mais ô combien passionnante. Qui aurait cru que 5 ans plus tard, nous en vivrions encore.Je vous parle de ça, car ça explique en partie que la flemme d’écrire a été beaucoup plus présente ces dernières années. Par manque de temps, peut-être. Parce que j’avais besoin d’avoir à nouveau des choses à dire, aussi. Parce que prise dans le tourbillon des “influenceurs”, “instagrammeurs”, “tiktokeurs”, je ne savais plus vraiment où me placer.

J’ai réfléchi à mille et une manières de revenir. Sous quelle forme ? Pour dire quoi ? Et finalement, je me suis rendue compte que jamais, l’écriture ne m’a quittée. Sur Insta, c’était les mots qui me permettaient d’exprimer mes joies, mes peurs, mes colères, mes angoisses, mes chagrins. Même sur Word, j’ai commencé à écrire un livre ou deux que je n’ai jamais fini. Alors finalement, pourquoi laisser ce site en chantier, gâché par la monotonie d’articles qui parlent d’une pandémie qu’on aimerait tous oublier.

Il y a quelques semaines, en assistant à des concerts au Marseille Jazz des 5 continents, j’ai repris la plume quand j’ai entendu dire qu’un concours de critique était organisé. J’ai participé en espérant gagner. Pas tant pour remporter le lot, mais surtout parce que, soudain, écrire m’a rappelé à l’ordre. Les deux critiques que j’ai écrites ne sont peut être pas aussi longues que celle qui a gagné, mais elles m’ont permis de me rendre compte d’une chose : qu’avec ou sans concours, c’est toujours les mots qui ont raison de moi.

Ces deux critiques, puisqu’elles m’appartiennent à moi et rien qu’à moi, seront publiées ces prochains jours. On va déjà commencer par là. Pour le reste, on verra…

Photo : Martin Parr & the Anonymous Project, dont je vais aussi bientôt vous parler.

PS (j’aime pas les PS mais celui-ci a un sens) : mille mercis à Soufiane l’ange gardien de Madmoiselle Julie pour son aide précieuse à remettre le “blog” sur pieds. 

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