aison après saison, la Fashion Week nous apprend que les défilés se suivent mais ne se ressemblent pas. Si certains choisissent la nouveauté avec parcimonie, revisitant les codes chers de la Maison, d’autres prennent un tournant radical et n’hésitent pas à s’inspirer d’univers étonnants. Le dernier en date ? Riccardo Tisci chez Givenchy, qui a imaginé des femmes geisha à l’attitude sévère et aux robes conçues comme des œuvres d’art…
Influencé par le danseur Kazuo Ohno et le concert hommage d’Antony and the Johnsons, le couturier a souhaité donner un souffle japonisant à sa collection haute-couture de l’été 2011. Dans les salons de la Place Vendôme, il a livré ses œuvres hors du commun qui demandent un travail époustouflant.
Chez Givenchy, les geishas sont plus modernes que jamais. Elles ont lâché leur chevelure de jais, ont jeté aux oubliettes la bouche rouge pivoine ultra dessinée. Longues robes et coiffes mystiques, elles respirent la rigueur et la féminité.
Voiles et transparence, satin et broderies, omniprésence de la couleur ivoire réhaussée de touches fluorescentes… Le travail des ateliers de la maison de Haute Couture relève d’un véritable travail d’artiste. Chaque tenue a demandé plus de 2000 heures de coupe et 4000 heures de couture. Le résultat : des splendeurs d’un travail minutieux.
© photos : Givenchy
Originaire de Marseille depuis 34 ans, installée à Aix-en-Provence. N'aime ni l'air chaud du métro, ni les fruits de mer. Mexican Tacos Addict. Écrit aussi pour Sessùn et Konbini.