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De l’importance du petit déjeuner à la télé et au cinéma

De l’importance du petit déjeuner à la télé et au cinéma

«Bonjour mon chéri, tu veux du café ? J’ai aussi fait des pancakes… » 
Force est de constater que, si vous avez certainement entendu plus d’une fois cette phrase au détour d’un film ou d’une série TV, votre mère vous a rarement concocté un tel accueil au tomber du lit le lundi matin.

La Sirène du Mississipi (1969)

L’autre jour, en regardant [non, pardon, en bingewatchant] une nouvelle série sur Netflix [13 Reasons Why, pour ceux que ça intéresse], voilà qu’un nouveau plan séquence de petit déjeuner intempestif me sautait une nouvelle fois aux yeux.

13 Reasons Why (Netflix)

Personnellement, j’ai rarement passé plus de dix minutes à prendre mon petit déjeuner avant d’aller à l’école / au collège / au lycée / à la fac. Pire encore, ma mère ne m’a jamais attendu à 6 heures du matin tout sourire, habillée, maquillée et parfumée, dans la cuisine, près d’une table dressée avec une nappe et une jolie tulipe dans un vase, couverte de nourritures salées / sucrées en tout genre (du fameux pancakes aux œufs brouillés / bacon dont nos amis anglo-saxons raffolent tant). Chez moi, c’était plutôt café en solo en 5 secondes chrono et douche illico-presto.

Dans toutes les bonnes séries américaines [oui bon, d’accord, peut-être pas toutes, mais en tout cas beaucoup de celles que je regarde], le petit déjeuner en famille, parfaitement apprêtés et réveillés, “alive and kicking” comme dirait l’autre, est monnaie courante. Et il semblerait que toute journée qui se respecte, hors week-end de préférence, commence obligatoirement par ce rituel enjoué, chaleureux, comme l’instantané d’une famille parfaite façon pub Kinder des années 50.

Pour vérifier que mes propos sont avérés, si votre mémoire vous fait franchement défaut, il vous suffit de taper le nom de votre série préférée collée au terme “breakfast”. Ça marche quasiment à tous les coups.

Charmed
Friends
Madame est servie

Il faut dire que le ressort dramatique de telles scènes est plus qu’évident. Dans le désordre, Tarantino (sur grand écran) et Carrie Bradshaw (sur le petit) nous ont démontré que les dialogues autour d’une tasse de café, d’une orange pressée et de deux trois toasts valaient mieux que toutes les conversations téléphoniques.

Sex and the City (TV) / Pulp Fiction (Cinéma)

Moi aussi, je rêve de me réveiller un matin et d’avoir à ma disposition tout un buffet de type breakfast continental avec 2 heures de laps de temps pour pouvoir parler de la pluie et du mauvais temps.

Je me contenterai de ma tasse de café en tête-à-tête avec moi-même.

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