MUSIQUE
Des albums choisis, des morceaux choisis, des artistes à découvrir et des pointures à suivre.
C’est la bonne nouvelle de cet hiver : après nous avoir parcimonieusement dévoilé des extraits de leur troisième album sur leur site officiel, Foals revient pour de bon avec Holy Fire, dans les bacs depuis le 11 février. Au vu de leurs deux précédents opus, on pouvait craindre que le groupe d’Oxford finisse par nous lasser – au pire – ou n’arrive pas à nous faire oublier leurs excellents Cassius, Olympic Airways ou Spanish Sahara. Pourtant, dans cette troisième partie de cartes, c’est bien un troisième as que le groupe des cinq mené par Yannis Philippakis pose sur la table…
Il aura fallu attendre 4 ans pour que Solange se fasse enfin un nom. Pourtant, son patronyme est bien plus qu’accrocheur : car oui, Solange Knowles a beau être la cadette de Beyoncé, elle a choisi de n’utiliser que son prénom pour se détacher de son aînée. Et lorsque sa sœur fait dans le très grand, au Superbowl ou au côté de son super mari Jay-Z, Solange, elle, préfère la discrétion d’un talent new-yorkais, Devonté Hynes (Blood Orange) pour l’épauler dans son projet…
Boule à facettes et synthétiseurs sont de rigueur pour cette 88e édition de la playlist du week-end. L’occasion de revoir ses classiques au son de Whirlpool Productions, dont le titre From Disco to Disco donne son nom à cette nouvelle trilogie musicale. Depuis son émergence dans les années 70, la musique disco est loin d’être enterrée. La preuve avec l’américain Oliver, signé sur Fool’s Gold Records et Breakbot, le prince français de la funk qu’il distille à foison, cette fois en remixant Defiant Order des Birdy Nam Nam. Disco is not dead !
Ce cher Oscar Wilde disait que « Les bonnes résolutions sont des chèques tirés sur une banque où l’on n’a pas de compte courant. » Avant même de décider de transférer ce dernier quelque part où l’herbe semblerait plus verte, on prend le temps de la réflexion en musique avec trois pépites qui agitent les neurones : le Lanzarote de Lindstrom et Todd Terje, le premier remix signé La dame Noir, et Jacques Renault remixé par Paradis.
Au lieu de vous souhaiter en bonne et due forme une “bonne année” et pour aller contre les conventions, voici (après tout le monde) le bilan musical de l’année 2012, en espérant que 2013 soit encore meilleure. En apéritif, le top 12 (oui, top 12, c’est nouveau) des albums, avec des premiers opus réussis et des retours marquants ; en entrée, une émulsion de titres spécialement choisis pour diverses occasions ; en plat, les 10 morceaux qu’on espère encore entendre en 2013 ; et en dessert, les 10 meilleurs remixes de 2012.
Une pause musicale dans l’hiver interminable est aussi rafraîchissante qu’une oasis en plein désert. Mirages sonores comme l’est à la mode l’installation Prada Marfa des artistes Elmgreen and Dragset sur une route texane (photo). Pour se sustenter, Frank Ocean, la bombe deep house de Macchina Nera et Anette Party et le dernier remix signé Four Tet sont les trois morceaux triés sur le volet de cette playlist du week-en. Des ravitaillements à écouter de toute urgence avant de frôler le malaise…
Saint Laurent a perdu son Yves, Balenciaga Nicolas Ghesquière, la musique Whitney Houston, la télévision Jean-Luc Delarue, le foot Thierry Roland… Certes. Mais 2012 est pourtant loin d’être une année triste. Pour preuve : les Mayas avaient tort et nous sommes toujours là. En guise de première rétrospective des douze derniers mois, voici une liste non exhaustive des événements les plus insolites du côté de la mode et de la musique. Car, oui, en 2012, on n’aurait jamais pensé…
Deux des plus grands labels français ont décidé de célébrer la fin de l’année (et celle qui arrive) au cours d’une soirée spéciale jeudi 20 décembre à l’Espace Pierre Cardin à Paris. D’un côté, Marble, fondé par Para One, Surkin et Bobmo et maison de Club Cheval, Das Glow et dernièrement Symphony Hall notamment ; de l’autre Bromance, le jeune label en pleine explosion lancé par Brodinski (il nous en parlait ici). Pour l’occasion, Gesaffelstein, Monsieur Monsieur, et en special guest The Hacker, seront aux platines pour une soirée qui risque de faire grand bruit…
Le compte long du calendrier maya se terminerait dans quelques jours, à cette fameuse date du 21 décembre 2012 qui donne près de 5 millions de résultats de recherche sur Google. Non, la fin du monde n’aura pas lieu : la NASA le dit (en même temps si c’était le cas, on doute qu’elle nous le dirait) ; le calendrier thaïlandais est déjà en 2555 ; les Mayas n’avaient eux-mêmes pas prédit leur propre disparition, ils seraient bien prétentieux de vouloir prédire la nôtre. En attendant le 22 décembre, tous vivants, voici une (dernière) playlist pour célébrer le moment présent… avant une nouvelle ère. Ici ou ailleurs.
Nostalgie et mélancolie se sont nonchalamment glissées dans la boîte à musique du week-end pour raviver les plus chers souvenirs. Cette semaine, la trilogie musicale du week-end ressemble à une machine à remonter le temps : Twin Sister nous emporte dans son doux flot, 6th Borough Project rend hommage aux plus belles heures de la disco funk et Memory Tapes remixe sagement le dernier Tame Impala…
Ouvrez grand les oreilles, l’heure est au délice musical. Dans le distributeur à bonbons sonores, trois sucreries toutes fraîches délivrent leur dose de plaisir pour les tympans. Chromatics dévoile Cherry, nouvelle douceur qui donne un aperçu de leur nouvel album. Boston Bun, nouvelle signature du label Ed Banger, nous sert une mixtape de 56 minutes sur un plateau d’argent. Et l’ex-Minitel Rose Pegase nous conte sa Dreaming Legend au goût acidulé. Pour une fois que des confiseries ne font pas prendre un gramme, on les consomme sans modération…
Il n’y a pas que les discussions sur le futur de l’UMP, ni les débats inutiles sur le classement de la ligue 1, encore moins ceux sur la paix dans le monde ou le temps qu’il fera ce week-end. Exit les “salut, ça va ?”, dont on se fout de la réponse (avouons-le enfin !). Au revoir les “je t’aime” qui se rident avec le temps plus vite que notre peau. S’il y a bien une chose qui résiste à tout, même au temps, ce ne sont pas les paroles : c’est bien la musique, qui vieillit souvent mieux qu’un bon vin, et, parfois, reste en mémoire bien plus longtemps qu’un mot inutile. La preuve par 3 grâce aux chuchotements sonores de Munk, Barnt et Get a Room !