FESTIVALS
La Croisette a rangé son tapis rouge, les yachts ont quitté le port, les chambres du Martinez se sont vidées, Denisot a ramené le plateau et l’équipe du Grand Journal à Paris… C’est évident : le Festival de Cannes est bel et bien terminé. Quant au réalisateur autrichien Michael Haneke, c’est avec la Palme d’Or qu’il quitte la Côte d’Azur, consacré pour son film Amour, pour la seconde fois consécutive après Le Ruban Blanc en 2009. Tandis que les journaux et autres sites web feront tourner en boucle les images de son sacre, voici une toute autre retrospective, en noir et blanc, des plus belles images des années 60 à 2000 des films qui ont reçu la Palme d’Or…
Chaque année, le line-up de Coachella s’apparente à un rêve éveillé. Le festival qui se déroule en plein désert californien s’est terminé le week-end dernier après six jours (étalés sur deux semaines) de concerts et de fête. Aussi bohème que Woodstock, plus hype que Glastonbury, le festival a encore innové, avec un streaming en live des concerts mais aussi la résurrection de 2pac de retour sur scène grâce à son hologramme, nouveau procédé et vibrant hommage qui a aussitôt envahi les réseaux sociaux. En images et en vidéos, voici un condensé de ces six jours sous un soleil de plomb…
Depuis 27 ans déjà, le Festival d’Hyères célèbre deux arts qui se confondent et se complètent, la mode et la photographie. Le week-end prochain (de vendredi à lundi), la villa Noailles accueillera, sous l’œil averti de Yohji Yamamoto, président du jury, dix stylistes de demain. Comme l’an dernier, qui avait couronné la française Léa Peckre, des concerts seront également prévus dans les jardins suspendus, avec The Shoes et leur acolyte Esser, Totally Enormous Extinct Dinosaurs et Citizens…
Le compte à rebours a commencé… Alors que l’affiche de l’édition 2012 du Festival Calvi on the rocks vient de tomber, on ignore encore qui fera partie du line-up de ce dixième anniversaire. Avant que la programmation ne se dévoile (aux alentours du mois d’Avril), lançons les paris sur ceux qui investiront les platines, pieds dans le sable, sur les plages corses ou qui feront vibrer la scène du Théâtre de Verdure une fois la nuit tombée. Cette liste de pronostics est complètement exhaustive et absolument pas officielle, ndlr.
Échappé de Black Strobe, Arnaud Rebotini revient à ses premières amours : il remet au goût du jour le son brut des machines emblématiques, sans laptop. Ses lives 2 Tone Vision allient performance scénique et visuelle et techno pure. De passage à Marsatac pour la deuxième fois, il nous parle de Marseille, de son amour pour les vieilles machines et pour la techno, de ses projets…
Le dernier soir de Marsatac a été un condensé de tout ce que la nouvelle scène française du rock et de l’électro a de plus pêchu : les marseillais d’Oh! Tiger Mountain, Hyphen Hyphen, Yuksek et Housse de Racket, signés sur Kitsuné. Le festival qui se déroulait à la Friche cette année encore a aussi laissé une grande place à la techno pure avec Arnaud Rebotini et à sa déclinaison allemande et minimale avec Modeselektor. Retour en mots et en images sur ce dernier soir de fête…
C’est pendant un cours de latin que ces 4 jeunes Niçois tout juste sortis du lycée ont trouvé leur nom de scène, qui signifie “trait d’union”. Et si l’on dit que l’union fait la force, cela est d’autant plus vrai lorsqu’on voit l’explosive alchimie qui opère sur scène. Après Calvi On The Rocks, Hyphen Hyphen continue sur sa lancée des festivals et a investi la scène du festival Marsatac pour le dernier soir. Après un premier EP concluant, Chewbacca I’m Your Mother, ils continuent d’invoquer les esprits de l’électro rock et en préparent un second avant de partir à Londres, où ils feront l’ouverture du Baron. L’occasion de faire le point avec Santa, Puss, Line et Zack juste avant leur live à Marsatac…
Marathoniens : voilà qui pourrait qualifier les quatre jours passés à Marsatac. La tête pleine de souvenirs, les pieds usés, les poumons enfumés, mais plus que jamais avec le sourire, on reprend lentement des forces, on fait le point. Pas facile de se rappeler de tout, vu nos longues journées passées de 15h environ jusqu’à 6h du matin sur place, voguant entre l’espace pro, l’espace presse, le bar, le Cabaret Aléatoire, la Salle Seita, l’Esplanade, la Cartonnerie, avec quelques passages par la rue intérieure.… Débriefs, interviews, photos des concerts… La 13e édition au complet ici !
Nouveau partenaire créatif du festival Marsatac, The Creators Project, un concept alliant art numérique, design, musique et technologie, a été créé par Intel et Vice. Cette année pour la treizième édition du festival, ils ont eu pour mission d’aménager l’espace de la rue intérieure. Plus sombre que jamais, l’allée empruntée par tous les festivaliers avait laissé tomber ses boules à facettes aux allures de stromboscope : cette année, Creators Project fait appel à H5 (Logorama) pour réaliser “des slogans martiaux, des spots de lumière crue et culpabilisante et des messages vocaux injonctifs proférés par des haut-parleurs impitoyables…” Cécile Logeay, chef de projet pour Vice, a gracieusement répondu à mes questions…
Résumé du deuxième jour à Marsatac : pour être dans le contexte, nous sommes vendredi, on s’est couchés aux alentours de 7h du matin après une virée dans la ville afin de faire connaître à notre ami Maxence de Ricard Live Music les joies des nuits marseillaises. Vendredi, pour le deuxième soir, la Friche s’agrandit et dévoile son esplanade ainsi que la salle de la Cartonnerie. On établit un plan de la soirée : Qui voir dans quel ordre ? Comment s’organiser ? On investit donc la Cartonnerie qui accueille du lourd, dans l’ordre Stupeflip, Xzibit, Theophilus London et Brodinski.
Guillaume et Benjamin, les 2 Rémois de The Shoes, avaient déjà répondu à mes questions en juin dernier (lire l’interview ici). De passage à Marseille pour le premier soir de Marsatac, ils ont fait trembler le Cabaret Aléatoire accompagnés de leurs percussionnistes, Das Galliano. On les retrouve dans l’Espace Presse, entourés de l’équipe de Plato-Radio pour une interview où ils nous parlent de leur album, de Londres, où ils l’ont enregistré, de leurs manies, de leurs goûts musicaux, de superstition… et aussi, entre autres, de sushis. Pour comprendre, écoutez la suite.