ACTU
Cette semaine qui suit Noël et qui précède le jour de l’an est certainement la plus fastidieuse. Fastidieuse, d’abord parce qu’elle est presque aussi inutile qu’un glaçon dans un verre de vin rouge, sorte de fausse parenthèse après l’excès et avant de nouveaux excès, faisant croire à nos intestins et à notre foie que l’heure du répit a sonné alors que non, le 31, ça sera encore l’overdose, le tsunami de bulles, l’orgie au champagne, le suicide par le gras. Mais aussi car elle force au bilan. Dernière semaine avant la nouvelle année, elle en appelle aux rétrospectives, top 10, top 50, best of et autres vidéos de meilleurs moments, sortes de bêtisiers ou de pots pourris de nos vies virtuelles branchées sur les réseaux sociaux. Du coup, pour rester dans le thème, il est temps de faire le point sur 5 phrases, entendues au détour d’une coupette, autour d’une table, au coin du feu, au pied du sapin, ou ailleurs…
Ils sont partout, du coin de ta rue au prochain onglet qui va s’ouvrir sur Firefox, voire même dans la prochaine pub de W9 Sundance Channel. Au départ, le hipster se voulait anti mainstream mais à force d’être underground en masse, le phénomène est devenu tout le contraire de ce qu’il voulait être au départ : branché. Hype. Non convenu.
Isabel Marant avait revisité la Birkenstock de luxe à 290€, puis elle avait tenté l’imitation de Stan Smith à 280€. Jacquemus lui a emboîté le pas avec d’improbables créations hors de prix, parmi lesquelles la veste oreille bleu klein Jacquemus à 615€, alors que, l’hiver dernier, c’est Carven qui laissait tout le monde (ou presque) perplexe avec son manteau peignoir rose bonbon, façon sortie de bain du dimanche soir. L’improbable fait-il vendre ? La Mode (avec un grand M) peut-elle tout oser ? Voici 3 constats pour tenter de s’en dissuader.
290 €. C’est la modique somme qu’il vous faudra débourser pour vous offrir ces quelques brides de cuir sur semelle épaisse, estampillées Isabel Marant (pile le quart d’un smic, à croire que son prix a été calculé exprès – CQFD). Je suis loin de te jeter la pierre, belle Isabel, mais quand on s’offre le luxe de se faire un nom avec un prénom auquel il manque deux lettres, et de créer une vraie “patte”, un vrai style au fil des saisons, on n’a pas le droit de balancer, comme ça, un été parmi tant d’autres, une paire de Birkenstock de luxe.
Congratulations ! You have a new match. Si vous faites partie des plus de 5 millions d’utilisateurs de Tinder, vous avez certainement dû voir apparaître cette phrase des dizaines de fois. Version hétéro de Grinder, qui existe depuis un certain temps déjà, cette application à mi-chemin entre le poke sur Facebook (tellement has been) et Meetic, propose un concept de drague 2.0 assez simple : on se log avec Facebook, qui nous géolocalise, et on a accès aux profils les plus proches de soi. En bonus, le nombre d’amis mutuels et les pages aimées en commun. L’autre principe de base : on ne peut parler à l’autre personne qui si elle a également cliqué sur oui (le cœur). Autrement dit, pas de râteau, puisque la personne ignore si vous l’avez aimée, et vice-versa. Après quelques semaines de test, voici un petit tour d’horizon de ces stéréotypes que l’on trouve sur Tinder…