Comme un lundi
La cheminée qui crépite, le vin rouge qui laisse une trace sur la commissure des lèvres, les bols de soupe frémissante, les œufs à la coque, les envies de laine tressée et de pull mohair, les chamallows qui flottent dans le chocolat chaud, la peau fripée par le bain, le livre sous la couette en écoutant tomber la pluie derrière les volets… Pas de doute, c’est bien l’automne. Le nouveau numéro de Comme un lundi prend le contrepied d’une saison qui a le moral en berne et se réjouit de tous ces plaisirs d’automne. À savourer en écoutant le dernier mix des britanniques de Crazy P pour Data Trasmission.
Que les jours raccourcissent, que les routes soient à nouveau encombrées le matin et les trottoirs envahis de pré-pubères de retour après 2 mois de vacances ne doit pas vous mettre de mauvaise humeur. Oui, le mercure a bien perdu 10 degrés et vous avez retrouvé la place que vous occupez 35 heures (minimum) par semaine, mais vous ne devez pas rechigner pour autant. Pourquoi ? Optez pour l’optimisme, n’oubliez pas qu’il y a toujours pire que vous. Pour vous y aider, Comme un lundi n’a pas pris de congés et revient embellir votre début de semaine avec 10 jolis visuels à contempler avec un mix de Para One pour Rinse FM.
Le week-end de 3 jours ne fut pas suffisant et ce matin, vos amis continuent de poster leurs pieds en photos depuis leur lieu de vacances en Grèce, à Ibiza ou en Corse, sur les réseaux sociaux. Vous, vous pestez via statut Facebook que “c’est déjà l’automne” et que “le fond de l’air est frais”. Votre collègue de bureau a soufflé ce matin en vous faisant la bise et vous venez de renverser votre café sur le clavier. Oui, nous sommes bien lundi. Et comme tous les lundis, le remède à cette vraie/fausse gueule de bois matinale est bien la sélection de 10 jolis visuels accompagnés d’un mix. Cette semaine, celui de Finnebassen pour BBC Radio 1. Promis, ça ira mieux demain…
Homéopathie pour les sens, eau de vie pour les émotions, plantes médicinales pour tympans, Comme un lundi vous aide à guérir vos maux quels qu’ils soient pour commencer la semaine du bon pied. Ou même si vous n’avez mal nulle part et que vous êtes heureux et non douloureux, la sélection de 10 visuels vous transportera ailleurs, là où tout n’est que sérénité. À admirer avec le mix de Dicky Trisco et Pete Herbert au Festival Number 6.
Concrètement, il reste 56 jours avant l’automne. Si l’on s’en tient à ce calcul mathématique, cela représente 1344 heures pour lézarder au soleil ou boire des cocktails glacés à la belle étoile. 56 occasions de filer à la plage après le travail ou, pour les moins chanceux, de filer en terrasse pour retrouver ses amis, son époux(se), son amant(e) pour sentir la fraîcheur nocturne arriver. La sélection visuelle hebdomadaire célèbre ces 56 prochains levers de soleil estivaux avec, en guise de messe musicale, le mix des Pachanga Boys pour 10 Days Off…
Déni : notion théorisée par Sigmund Freud pour désigner la non-considération d’une partie de la réalité. Ce matin, Freud a eu raison de moi. Il est 5 heures et le réveil ne sonne pas, pourtant mes yeux sont grand ouverts. Ah oui, je suis bien dans mon lit à Marseille. Dire qu’il y a une semaine, je me consumais dans la moiteur de la nuit corse, savourant l’instant présent sans même savoir l’heure qu’il était. La nouvelle édition de Comme un lundi, accompagnée du Summer Mix des Get a Room!, aidera ceux qui retournent prématurément à “l’école” à s’évader un peu.
Cette semaine, le monde se divise en deux groupes : ceux pour qui c’est (enfin) officiellement l’été depuis quelques jours, et ceux pour qui la Coupe du Monde bat son plein. Le point commun aux deux ? Le Brésil, ses couleurs vert et or, son ambiance tropicale… La 15e édition de Comme un lundi met tout le monde d’accord et trouve un terrain d’entente avec 10 visuels exotiques, sensuels et follement estivaux, à contempler en écoutant le mix du Brésilien Gui Boratto pour Boiler Room…
Loin de nous l’idée des rooftops du dimanche, des festivals champêtres mais parisiens du week-end, des enfants pataugeant calmement en bordure de plage, des couples s’embrassant sur le sable chaud. Lundi : les rooftops ont laissé place à des terrasses de béton désertes, la musique a fait place au cri des mouettes, les Jardins de Bagatelle et autres Buttes Chaumont n’ont plus rien de festif et leurs pelouses poubelles sont sales, les enfants chialent et simulent la fièvre pour ne pas aller à l’école, les couples se disputent dès le premier rappel à l’ordre du réveil. Malgré tout, la mixtape Hôtel de Ta Plage par Prieur de la Marne vient apaiser les esprits et dans un élan de douceur, déroule la liste des dix visuels pour réveiller nos sens.
Je me préparais à aller à la plage. Me précipitant vers une cabane en bois, refermant la porte, attachant mes cheveux face au miroir, enfilant mon maillot de bain, ma seule préoccupation du moment était de savoir à combien de degrés serait la mer. J’étais au Brésil, plage de Copacabana. 42° Celsius au soleil. Après m’être dirigée vers le bord de la plage, je trempais mon pied dans l’eau turquoise, limpide, quasi transparente. Aussi chaude qu’un jacuzzi. Puis soudain, un bruit persistant venait marteler mes tympans. Quelle était cette musique étrange ? L’Aventura, le nouvel album de Sébastien Tellier (qui sort aujourd’hui) ? Non, le bruit de mon réveil. Nous sommes lundi, il est 7h du matin. Je quitte mes rêves et retrouve un autre soleil, celui de Marseille. Vous aussi, aujourd’hui, vous auriez aimé laisser aller votre subconscient encore toute la matinée ? Enclenchez la mixtape brésilienne de Sébastien Tellier pour Noisey et contemplez tranquillement la sélection de 10 visuels hebdomadaire. Au moins jusqu’au prochain sommeil…
Voir le verre à moitié plein. C’est la lourde tâche que s’est fixée la onzième édition de Comme un lundi avec ses 10 visuels triés sur le volet, accompagnés du BBC 6 Mix de Jamie xx, qui n’auront pour seul objectif que celui de vous faire sourire ou rêver. Parce qu’après tout, le lundi, c’est un nouveau commencement, un nouveau départ comme dirait Gérard Blanc, un nouveau chapitre comme dirait un faux poète, de nouveaux cafés à digérer, de nouvelles réunions à écumer, de nouveaux shots de vodka à refuser (avant de finalement les boire d’un trait). Et comme disait Pétrarque : « La raison parle et le sentiment mord ». Bonne semaine et n’oubliez pas de n’être jamais raisonnable.