Comme un lundi
Cette semaine s’annonce bien. En dépit des scores du FN aux départementales, en dépit de la circulation alternée et des particules fines qui agitent la région parisienne, en dépit du mauvais temps du week-end passé, en dépit des enfants qui vous piétinent en hurlant dans vos oreilles dans les transports le matin, en dépit des têtes de 3 pieds de long de vos collègues de travail qui passent leur temps à soupirer. Oui, c’est lundi, mais dimanche prochain, nos montres avanceront d’une heure pour passer à l’heure d’été. À 2 heures du matin, il sera donc 3h. Ce qui signifie, aussi, que le soleil se couchera plus tard (et que les apéros en terrasse commenceront plus tôt). Le nouveau numéro de Comme un lundi embraye sur cette bonne nouvelle avec un mix de FKClub à écouter en contemplant les 10 jolis visuels triés sur le volet…
Sur le blog Down the Blouse, Antho Nabet s’amuse à soulever les jupes des filles tout en proposant des mixtapes, réalisées par ses soins ou par des invités. Entre coups de cœur, beaux flyers et podcasts, Down the Blouse est une invitation à la (nu)disco la plus sensuelle qui soit. Cette semaine, on échange les rôles et c’est au tour de Down the Blouse de proposer sa mixtape exclusive pour Madmoiselle Julie. À écouter pour bien commencer la semaine et en contemplant 10 visuels qui “voient sous les jupes des filles”, comme dirait l’autre…
Toujours le même refrain, toujours la même ritournelle. Le lundi est une gueule de bois hebdomadaire, un mauvais réveil, une sortie d’anesthésie en bad trip. Le lundi est une tasse de café renversée, un Efferalgan jeté par mégarde dans un verre de whisky glace, un barbecue avec de la viande perimée. Bref, le lundi est une erreur. Pour se sortir de cette mauvaise rengaine, la rubrique hebdomadaire “Comme un lundi” prend le contre-pied de ce mauvais karma et dévoile 10 jolis visuels à contempler en écoutant le mix de Lucien “Papalu” pour Radio Marais.
Pour commencer la semaine sur un bon karma, la nouvelle édition de Comme un lundi est d’humeur dansante avec un mix de Radio Cómeme à écouter en contemplant dix jolis visuels triés sur le volet.
À nouvelle semaine, nouveau, numéro de “Comme un lundi”. Cette fois, la sélection visuelle hebdomadaire accompagnée d’un mix imagine des alternatives. Imaginez tout ce que vous pourriez faire, au lieu d’être coincé dans les bouchons – ou blotti sous votre couette. Manger votre petit dej sur un plateau à bord d’un cabriolet, faire du cheval dans l’eau, en robe blanche, plonger en pull dans une piscine d’eau chaude, tomber face à face avec Leonardo DiCaprio, bronzer en short comme Françoise Hardy, porter des escarpins qui brillent, vous acheter une lampe en forme de cône glacé, contempler toute la beauté des palmiers sous le soleil, errer sur la Salvation Mountain ou déguster une glace aux couleurs de l’arc-en-ciel. Pour vous donner encore plus l’illusion que tout cela n’est pas un rêve, Polo & Pan seront vos serviteurs avec l’un de leurs derniers mixes sur Radio Marais.
Toujours le même refrain. Toujours ce réveil qui sonne trop tôt. Toujours cette machine à café qui ne travaille pas assez vite à votre goût. Toujours ce froid glacial dehors qui vous fait le même effet qu’un shot de vodka un jeudi soir. Toujours ces poubelles marseillaises qui dégueulent sur les trottoirs. Toujours ce buraliste qui ne répond pas à votre “bonne journée” après que vous lui ayez lâché 21 euros pour 3 paquets de clopes. Toujours ce vieux au kiosque à journaux qui prend son temps devant vous pour discuter de la dernière Une du Figaro. Toujours le même lundi. Et comme chaque semaine, place à 10 beaux visuels à contempler en écoutant un excellent mix du duo californien Ricoshëi…
Lundi. Cinq lettres qui font plus d’effet que n’importe quelle drogue sur le cerveau des citoyens appliqués que nous sommes. Comme un éternel recommencement, le lundi sonne le glas du désordre de ces deux jours chômés, où la pose horizontale prend généralement le dessus sur les activités verticales. Comme un éternel recommencement, le lundi sonne, comme un réveil, le début d’un cycle de cinq jours aussi appelée semaine, que certains résumeront en un simple “métro / boulot / dodo” tandis que d’autres lui préféreront un “métro / boulot / apéro(s) / vélo et/ou taco / dodo”. Pour reprendre cette folle rengaine qui nous tue tous à petits feux et lui donner un peu de piquant, la nouvelle édition de Comme un lundi voit la vie en grand avec 10 visuels à contempler en écoutant le dernier mix d’Abstraxion sur Beats in Space, l’émission de radio de Tim Sweeney.
Le troublant témoignage de Paul Martin, chanté par Jean-Pierre Castaldi, déjà revu et corrigé par KZA (Le Troublant Acid) renaît une fois de plus grâce à l’initiative de ce cher Prieur de la Marne (voir son interview ici). Pour lui faire honneur, le nouveau numéro de Comme un lundi dévoile en avant-première son edit “Les Troublants Témoignages”, 8e “Message Personnel”qui sort demain sur Alpage Records, et qui s’accompagne d’une sélection de muses, vraiment très étranges, aux cheveux d’ange. Qu’elles s’appellent Romy, Françoise, Vanessa, Catherine, Marilyn, Audrey, Trish, Farrah ou Brigitte…
Immortels 7, 9 et 11 janvier. Unie et forte, la France s’est levée, s’est battue, est descendue dans la rue, rendant hommage à ses héros, disparus ou non, connus ou anonymes. Qu’importe leur religion, leur couleur de peau, leurs idées. Avec ce même leitmotiv, celui d’enterrer à tout jamais le terrorisme, la peur, la lâcheté la plus vile. D’hier, ce 11 janvier 2015 désormais inscrit dans l’Histoire, je me souviens du froid qui transperçait nos vêtements et de ce Mistral qui soufflait dans nos cheveux, comme pour nous rappeler la mort glaçante. Le ciel était dégagé, l’espoir était là, et les lignes dans le ciel, ce ciel rosé en fin de soirée, les yeux tournés vers les nuages, nous rappelaient les noms de ces 17 victimes qui résonneront encore toujours en nous. Parce que les lendemains ne seront plus jamais pareil, le premier article de cette nouvelle semaine fait souffler un vent de paix sur vos écrans. À écouter avec le mix d’Ivan Smagghe qui débute avec un titre symbolique : “We Have All The Time in the World” de My Bloody Valentine. Aimons nous vivants.
Pour fêter (non, déjà re-re-refait) commencer comme il se doit la nouvelle année, le premier Comme un lundi de 2015 s’apparente à une carte de vœux. Musicale, puisqu’en l’ouvrant, on enclenche en même temps l’un des premiers grands crus de ces trois-cents prochains jours, un mix de Fett Burger sur l’excellente émission de radio Beats in Space de Tim Sweeney. Que vous souhaiter donc pour cette nouvelle année, sinon du style, de belles personnes, de jolies rencontres, des fruits exotiques, des palmiers, un été chaleureux et de la glace pilée au champagne rosé, des bonds dans la piscine, des fêtes, des voyages, de l’évasion et des tournées de vodka. 2015 sera festif ou ne sera pas car n’oubliez jamais : “Une fête est un excès permis, voire ordonné“, comme dirait ce cher Sigmund Freud. Cheers !