‘il ne devait rester qu’un titre de la discographie de Blondie, ce serait celui-là : Atomic. Sorti en 1979, composé à la base pour être un second Heart of glass, il condense en 3 minutes et 48 secondes tout ce qu’un morceau peut avoir de sensuel et de rock à la fois. Autre anecdote qui a toute son importance : en fouillant sur Wikipédia, je découvre que les riffs de guitare de la chanson sont directement influencés par Girl you’ll be a woman soon de Neil Diamond (inutile de vous rappeler que la reprise de Urge Overkill, reprise d’ailleurs dans Pulp Fiction, est l’un de mes titres fétiches..?) En bref, les trois pépites de ce week-end possèdent en eux toute l’essence de l’attitude de Debbie Harry : la volupté d’un diamant à l’état brut… Enjoy !
Vendredi 11.00 pm :
Thibaut Berland aka Breakbot aurait-il trouvé la recette miracle de la chanson de l’été (bien que je n’apprécie pas spécialement ce terme, mais passons). Alors oui, Metronomy ose une reprise de la Lambada lors d’une interview pour Fluctuat, mais ce n’est pas une raison pour cautionner toutes les dérives en la matière. Sur les plages comme sur les dancefloors moites, le petit protégé le plus disco-funk de la team Ed Banger nous a concocté un Fantasy doux et sucré, avec un clip signé Tony Frontal. Et pour en remettre une couche, Jacques Renault n’a pas attendu un jour de plus : son remix s’offre même un clip terriblement disco (à voir, écouter, savourer ici).
Samedi 02.00 am :
Septembre se place d’emblée sous de bons auspices. Non, Septembre ne marque pas seulement la fin de l’été. Grâce à The Rapture, qui sortira son nouvel album en septembre prochain, le premier mois de l’année scolaire prend des airs de fête. Et pour cause : le trio new-yorkais mené par Luke Jenner a savamment élaboré un How deep is your love terriblement dansant, balancé par DFA il y a quelques jours avec leurs White Out Sessions. Même les Bee Gees n’en reviennent pas…
Dimanche 05.00 pm :
En attendant la sortie de Panic of Girls, dernier album de Blondie, on se délecte de leur reprise de Sunday Smile de Beirut. Lancé comme une bombe sur Pitchfork, le morceau donne un aperçu de ce nouvel opus, auquel Zach Condon de Beirut a d’ailleurs participé.
Originaire de Marseille depuis 34 ans, installée à Aix-en-Provence. N'aime ni l'air chaud du métro, ni les fruits de mer. Mexican Tacos Addict. Écrit aussi pour Sessùn et Konbini.