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Pete Doherty inspire The Kooples, et vice-versa

Pete Doherty inspire The Kooples, et vice-versa

Tout le monde connait Pete Doherty pour ses frasques et ses parutions scandaleuses dans la presse people mais il n’en reste pas moins une icône rock et tout d’abord un artiste. C’est donc tout naturellement que la rencontre entre Alexandre, Laurent et Raphaël Elicha, les fondateurs de The Kooples, et la star anglaise s’est faite. Même univers, même goût, une passion partagée qui va donner naissance à une collection capsule annoncée en boutique à partir de Octobre 2011.

Des pièces mixtes ont été imaginées par Doherty pour la plus anglaise des enseignes françaises : vestes en flanelle, chemises à petit jabot, manteaux soviet à col de fourrure, T-shirts imprimés de ses dessins et peintures, cols roulés en maille fine, boots en cuir et daim, chapeau iconique. L’ex leader des Libertines et des Babyshambles a puisé son inspiration dans un vestiaires de vêtements usés, portés, des uniformes de militaires anciens… Un vestiaire de beaux vêtements fatigués entre lesquels s’invitent des pièces pointues et inattendues.

The Kooples a justement interviewé Pete Doherty…

Quelle a été votre inspiration pour créer cette collection pour The Kooples ?
J’ai exploré plusieurs idées, inspiré par des vêtements et uniformes militaires anciens, par l’univers de la musique et des personnes extrêmement “stylées” que j’ai rencontrées, croisées, parfois simplement dans la rue… J’ai le goût de l’habit, du fait de se vêtir, comme on dit en anglais “dressing up”, des beaux vêtements de tailleurs, cette élégance sur-mesure. Le film dans lequel je viens de jouer, Les confessions d’un enfant du siècle, a eu également une grande influence sur cette collection, aux côtés de quelques éléments plus inattendus, comme les vêtements de sport vintage, le sportswear et les équipements de foot rétro. Cette collection prend deux directions différentes : l’une est celle des vêtements portés, usés, hors d’âge mais toujours superbes, l’autre est plus affûtée et faite d’apparitions inattendues.

Quelles sont pour vous les pièces clés, les détails d’importance, les couleurs ?
Le bleu “minuit” du costume, un bleu dense et sombre, associé à des touches de rose frais, presque “athlétique”, qui peuvent être montrées ou cachées. Une doublure, un revers rose sur un costume, c’est une chose que j’ai toujours imaginée avoir un jour, comme une cravate rose…C’est une idée que j’ai piquée à Julian Casablancas, qui en portait une lorsqu’il est venu pour la première fois à Londres avec les Strokes. J’ai trouvé que c’était “cool as fuck” (NDLR : intraduisible…). Et puis il y a aussi un manteau brun de style soviet qui va particulièrement et parfaitement bien avec ce costume…

Vous dites que votre rôle dans l’adaptation au cinéma des “Confessions d’un enfant du siècle” de l’auteur romantique Alfred de Musset vous a influencé. De quelle façon ?
Les costumes du film ont exercé une influence énorme sur moi, comme les chemises victoriennes à jabot, chiffonnées, que j’ai adaptées et modernisées, ou les répliques de boots faites sur-mesure très fatiguées et usées du film et qui vont continuer de l’être maintenant que le film est terminé…

Article élégamment écrit par John Noa
Interview : The Kooples

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