Calvi on the rocks 2015 by night

14 juillet 2015

Calvi c’est aussi ça : le farniente, la dolce vita. 19 heures : fin des DJ sets et lives sur les plages, dans la moiteur et l’ivresse on regagne tant bien que mal le port pour se diriger vers l’apéro pétanque, face à l’hôtel Christophe Colomb. C’est là le meilleur instant de la journée, celui où on laisse le temps couler, autant que le rosé dans les verres. 21 heures, Calvi s’éveille, à nouveau, et la foule avance vers le Théâtre de Verdure au bord des rochers, en bas de la Citadelle. L’heure est venue de revoir les meilleurs moments des concerts de Calvi on the rocks 2015…

La nouveauté cette année, un nouvel espace situé juste après l’entrée du festival. Outre une boutique RAD, un bar Villa Schweppes (avec le fameux Gin Tonic du maquis !) et un foodtruck de spécialités corses du restaurant Lo Zio, on pouvait aussi, au choix, s’assoir quelques minutes sur une jolie balancelle, se poser dans les espaces prévus à cet effet (notamment le fauteuil “Emmanuelle” !) ou continuer à danser dans les mini cabanes à DJs. Et assister par exemple à un B2B entre Para One et Marco Dos Santos entre deux concerts !

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Husbands

Marseille s’était un peu invitée à Calvi cette année. Outre DJ Oil, on retrouvait le trio Husbands, composé de Mathieu Hocine (Kid Francescoli), Mathieu Poulain (Oh! Tiger Mountain) et Simon Henner (Nasser / French 79). Malgré le jeune âge du groupe, les trois Marseillais ont prouvé qu’ils avaient tout à fait leur place dans le line up, en proposant un live parfaitement maîtrisé qui a littéralement enflammé le public. On n’en espérait pas moins d’eux !

Damian Lazarus & The Ancient Moons

Certainement l’un des meilleurs lives de ce Calvi on the rocks 2015. Damian Lazarus nous plonge dans une atmosphère aussi mystique que dansante. Le fondateur du label Crosstown Rebels prouve qu’il est possible de marier airs orientaux et musique électronique. Hypnotisant.

Big Freedia

Le show le plus dingue de Calvi on the rocks 2015. Booty shake, dancehall, ragga, le tout piloté par la diva Big Freedia aka Frederick Ross. Certes, l’ensemble reste un peu confus par moments… Mais l’énergie est là.

Etienne de Crécy / SuperDiscount 3

Sans grande surprise, Étienne de Crécy accompagné de’Alex Gopher et de Julien Delfaud, met le théâtre de Verdure en transe avec son projet SuperDiscount 3. Électrisant.

Kerri Chandler

Kerri Chandler (que l’on a croisé quelques minutes plus tard avec son fly case, en train d’arriver tranquillement par le même chemin que les festivaliers – l’esprit Calvi !) succède à Étienne de Crécy et propose un set invoquant la house de Chicago.

Azealia Banks

L’artiste la plus attendue du festival demande à ce qu’un bateau l’amène derrière la scène, l’attende pour repartir après le show, et que deux gardes du corps l’accompagnent jusque sur scène. Ok, Azealia Banks voit les choses en grand, mais même si sa voix et son énergie sont impeccables, sa performance était loin d’être à la hauteur de son attitude de diva ricaine. Légère déception.

Club Cheval

Après Damian Lazarus, à mon goût la plus grosse claque du festival. Canblaster, Panteros666, Sam Tiba et Myd font le job et le font plutôt très bien. Appliqués derrière leurs machines, ils réussissent un live à la fois planant, langoureux, lubrique (oui oui), électrisant, énergisant et dansant. De vrais maestros.

Hot Chip

Grand habitué du festival, Hot Chip était de retour pour la troisième fois sur la scène du théâtre de Verdure de Calvi on the rocks. Alexis Taylor, Joe Goddard (que l’on avait vu par ailleurs quelques heures avant avec son autre projet, The 2 Bears), ont présenté les superproductions de leur dernier album, “Why Make Sense ?”, sans oublier les inoubliables tubes de leurs précédents opus, “Ready for the floor”, “One Night Stand” ou encore “I Feel Better” (l’un de mes préférés).