arce que Calvi on the Rocks se déroule surtout dans un esprit familial, le festival a de nouveau invité les Australiens de Midnight Juggernauts à enflammer le Théâtre de Verdure pour cette édition 2013. Alors que leur troisième album, Uncanny Valley, vient de sortir chez Record Makers, le trio nous parle de Calvi, de leurs habitudes pendant le festival, de leurs souvenirs, et nous offrent une petite playlist à écouter sans modération.
Vous faisiez déjà partie de la programmation de Calvi on the Rocks il y a trois ans. Ça fait quoi d’être de retour ?
Vince : Nous sommes venus en 2010 et c’était juste fantastique. Calvi on the Rocks c’est l’été, et lorsque tu viens du froid de l’hiver australien, cela te donne de l’énergie, ça te booste. Les gens bien habillés et le cadre de la ville, son côté historique, en font un festival vraiment à part. Nous nous sommes éclatés il y a trois ans, Daniel est revenu ici en vacances en 2011 et nous sommes enfin de retour.
Avez-vous un souvenir particulier ici à Calvi ?
Daniel : Il y a une petite plage au bout de la route derrière la Citadelle. La première fois que j’y suis allé, j’ai couru pour me jeter à l’eau et j’ai été piqué par une méduse. Malgré tout, c’était quand même chouette !
“La seule raison pour laquelle nous avons fait
notre dernier album était pour pouvoir
partir en tournée et passer par Calvi.”
Vous avez joué sur la scène du Théâtre de Verdure pour le premier soir, comment ça s’est passé ?
Daniel : C’était super bien, très marrant. C’est le cinquième concert de notre tournée. C’était l’anniversaire de notre ingénieur son, qui fête ses 36 ans, tout le public lui a chanté “bon anniversaire”…
Vince : Non, c’est faux, en fait il a fait 29 ans ! (rires)
Quels sont vos endroits favoris à Calvi ?
Vince : La Villa Schweppes, à Mar A Beach, qui est vraiment un endroit cool, même si on ne peut y aller qu’en bateau. Nous avions attendu une navette pendant très longtemps et nous nous sommes dit “tiens, et si on prenait un taxi ?”, donc nous sommes montés en taxi mais le chauffeur ne savait pas où se trouvait Mar A Beach et il est allé dans la mauvaise direction. Finalement après avoir trouvé l’endroit sur une carte, il nous a expliqué qu’il ne pouvait pas rouler sur cette route. Résultat : on a dû marcher pendant des heures…
Andrew : Sans oublier qu’il y avait aussi avec nous un ami qui adore courir car il fait du fitness… Du coup nous sommes allés à Mar A Beach en courant ! Nous n’avions aucune idée de là où nous en étions, si nous avions encore des kilomètres à faire ou pas, car lorsque tu arrives par la route tu ne vois pas la mer, tu ne sais pas où tu en es. Et puis ensuite, tu découvres toutes ces filles en bikini et ces mecs qui dansent et là tu te dis “Ok, on y est !”. Mais c’est fantastique, c’est incroyable pour nous. Je pense que ça l’est pour tout le monde, mais encore plus pour nous qui venons d’Australie, car il n’y a rien de tel là bas. Nous avons le soleil, les plages aussi, mais à Calvi, il y a une vraie communion entre la vieille histoire et la ville… Juste avant de commencer notre concert, le soleil se couchait dans la mer et là, je me suis dit : “c’est décidé, je vais déménager ici”. Finalement j’ai changé d’avis, je me suis dit que ça serait difficile pour moi d’avoir une maison ici.
Daniel : J’ai terminé la nuit dernière sur une moto, à rouler en haut de la colline, à côté de la cathédrale, en regardant le soleil se lever… C’était juste parfait.
Vous vous sentez plutôt en vacances ici ou dans un esprit de travail ?
Vince : La seule raison pour laquelle nous avons fait notre dernier album, était pour pouvoir partir en tournée et passer par Calvi. Nous nous sentons vraiment en vacances, et c’est vraiment génial de passer le premier soir, comme ça on peut se reposer les jours suivants. Mais bon, c’est assez déprimant, nous restons seulement trois jours ici car ensuite, nous devons aller à Londres… Mais peu importe, il y aura toujours Calvi en 2014 !
Andrew : Et aussi en 2015, en 2016… (rires)
Il y a des lives qui vous ont marqué à Calvi on the Rocks cette année ?
Vince : Il y a Hypnolove, qui jouait à Mar A Beach et qui sont signés sur le même label que nous, Record Makers. Leur live était vraiment bien.
Si vous deviez résumer Calvi en un mot ?
Vince : Ça doit être un mot très profond… Je dirai “alpinisme” ! Car tous les soirs, tu dois grimper pour monter dans la Citadelle, ensuite redescendre… Puis, tu recommences. Géographiquement aussi car contrairement l’Australie, qui est un pays très plat, quand tu es sur la plage à Calvi, et que tu vois ce panorama de montagnes, c’est vraiment une scène étonnante.
Daniel : Moi je dirais “traumatisant” !
Andrew : Pour moi, Calvi égale “corps” : des jolies filles et des jolis corps.
Si vous deviez faire des remixes, vous choisiriez de remixer quels morceaux ?
Vince : Je pense qu’on ferait un album de remixes d’hymnes nationaux !
Leur playlist pour Calvi
Un titre récemment découvert que vous auriez aimé emporter ici ?
Vince : Je crois que je n’écoute plus de musique depuis 2008, mais parfois des jingles de pub à la télévision me marquent et restent en tête !
Andrew : New Jackson, il y a un titre que j’aurais adoré jouer ici : “Sat Around Here Waiting”.
La chanson parfaite pour une sieste sur la plage ?
Harry Nilsson “Put The Lime in the Coconut”.
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La chanson idéale pour un coucher de soleil à Calvi ?
L’hymne de Titanic ! (rires) Ou Aerosmith “I don’t wanna miss a thing”.
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La chanson pour boire un verre la nuit tombée ?
Womack & Womack “Teardrops”. C’est la chanson qui traduit parfaitement l’état dans lequel tu es quand tu bois : tu peux être dans une bonne énergie, mais tu peux aussi être triste et pleurer à l’intérieur de toi.
Une chanson pour quitter Calvi en avion ou en bateau ?
Cannibal Corpse “Hammer Smashed Face”. C’est du death metal mais ça raconte la fin tragique d’une personne, et ça traduit bien l’idée de quitter Calvi.
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Originaire de Marseille depuis 34 ans, installée à Aix-en-Provence. N'aime ni l'air chaud du métro, ni les fruits de mer. Mexican Tacos Addict. Écrit aussi pour Sessùn et Konbini.