Paris est magique. Les supporters du PSG ne croient pas si bien dire. En plus de nous donner l’illusion quasi-permanente de plonger dans un livre d’Histoire avec ses monuments à chaque coin de rue, la ville Lumière est aussi une expérience unique pour ceux qui n’y vivent pas à l’année – et n’ont donc pas réellement le temps de subir le train-train métro/boulot/dodo avec tout ce qu’il comporte comme inconvénients. Oui, Paris est une expérience à part. Même s’il est difficile de comparer une ville à une autre, voici au moins 5 choses qui la rendent unique…
• Les files d’attente
Toi qui ne vis pas à Paris à l’année, tu avais un vague souvenir d’enfance des queues de 15 minutes minimum à Disneyland. Puis tu as passé une semaine dans la capitale et a réalisé qu’à Paris, on fait la queue pour boire, pour manger, pour entrer en club, pour voir une expo, pour faire pipi, pour poser sa veste au vestiaire, pour reprendre sa veste au vestiaire, pour entrer dans le métro, pour sortir du métro. En bref, à Paris, mieux vaut ne pas être impatient ni agoraphobe.
• Le vin à 5€
À Paris, mieux vaut être riche ou sobre. Si tu gagnes moins de 3000€ par mois et que tu cultives l’art de l’apéro, les choses peuvent très vite se compliquer. Bière à 6€, verre de vin à 5€, cocktail à 16€ (le même prix que pour une salade, cherchez l’erreur). Là-bas, boire l’apéro revient aussi cher que dîner au resto. Du coup, tu as choisi : ce sera boire sans manger.
Bloody Mary, 16€ au Café de Flore (Saint Germain)
• La mode parisienne
Quand Marseille croule sous les Vans, Paris ne jure que par la Converse. Et au bras de 50% des femmes, le basique sac Longchamp en toile (Le Pliage, à 29,99€) semble toujours faire ses preuves depuis 10 ans. Preuve de cet engouement inouï, Citadium propose même aux inconditionnels de la Converse de photographier leur vieille paire de chaussures (sales, forcément), pour la nouvelle campagne de pub de la marque, “Made by you”. Et forcément, il faudra faire la queue…
• La ramasse 7/7
Qui dit capitale dit effervescence. Là où les week-ends des provinciaux commencent le jeudi pour se terminer le dimanche à 6h du matin, à Paris il est possible de faire la fête tous les soirs de la semaine (ou presque). Du coup, sur place, tu t’es fait une raison : pour ne plus ramasser, il suffit de ne pas décuver.
• L’expérience du fumoir
Aller en boîte de nuit, à Paris, c’est possible quasiment n’importe quel soir de la semaine. Mais force est de constater que les clubs de la capitale appliquent à la lettre la Loi Evin (contrairement à d’autres que l’on ne citera pas, à Marseille notamment, où il est possible de fumer à l’intérieur, en dansant ou en commandant son verre au bar). Et qui dit “no smoking” dit cigarette électronique ou, pour les puristes de la vraie clope, le fumoir. Et c’est là que ça se complique.
Dans le meilleur des cas, il te faudra te faufiler entre une quarantaine de personnes plus ou moins ivres dans un espace compris entre 10 et 15m2. Dans le pire des cas, il te faudra te faufiler entre une quarantaine de personnes plus ou moins ivres dans un espace compris entre 10 et 15m2 complètement enfumé, où l’on ne voit pas à un mètre, avant de tirer deux lattes sur ta Marlboro light, préférer épargner tes poumons et éviter de te trimballer l’odeur de tabac froid sur ton manteau à 200€ acheté il y a un mois et prendre la fuite.
Après tout, c’est aussi pour toutes ces raisons qu’on l’aime…
Originaire de Marseille depuis 34 ans, installée à Aix-en-Provence. N'aime ni l'air chaud du métro, ni les fruits de mer. Mexican Tacos Addict. Écrit aussi pour Sessùn et Konbini.