photographie
Rendez-vous incontournable de la mode et de la photographie, le Festival de Hyères s’est déroulé du samedi 30 avril au lundi 2 mai à la Villa Noailles. Cette année, 10 jeunes stylistes dont 3 françaises (côté mode féminine) ont concouru pour remporter le prix, face à un jury prestigieux présidé par Raf Simons et composé notamment de Proenza Schouler et Christopher Kane.
Deux artistes aux styles similaires, où la superposition de deux clichés sont une nouvelle forme d’art. D’un côté, la série The World Inside of Us de Dan Mountford, de l’autre les clichés Haunted Mirror d’Allison Diaz. Preuve que derrière la pellicule, l’abstrait prend vie et se révèle en filigrane…
La basket n’est plus réservée aux sportifs et The Kooples l’a bien compris. En effet, la célèbre marque lance sur le marché du moyen de gamme, sa première paire de Skull Head Sneakers qui deviennent le symbole emblématique de la sobriété rock du néo dandy. Une jolie paire à chausser pour s’empresser d’aller admirer l’exposition Urban Live Geometry de Jérôme Audureau et Eric Le Padellec à la galerie marseillaise, la Fabrik 89…
Deux amis parisiens, un même projet, un nom venu d’Outre-Atlantique… Entre mode, art et photographie, Brooklyn we go hard (BWGH) est à la base un collectif de photographes globe-trotters. Nelson et David ont choisi de donner une nouvelle perspective à ses clichés : leurs tee-shirts, en vente dans les plus grands concept-store à travers le monde, servent de support pour mettre en valeur ces œuvres made in America. En 2011, ils ont choisi le photographe Ludovic Ziuli.
Le vintage a le vent en poupe, ça, ce n’est pas nouveau. Face à l’ère du numérique et du virtuel, un contre-mouvement émerge : celui du retour aux valeurs sûres. En photographie, l’argentique revient en force, à grands coups d’appareils de lomographie. Face à l’omniprésence du DVD et du Blu-Ray, la mix-tape et le boombox opèrent un come-back au succès annoncé. En mode, la récup’ fait office de nouvelle tendance. Tour d’horizon de ces essentiels d’une autre époque qui s’offrent une seconde vie…
Fan de cowboys, de plumages, de photographie lomo, de Polaroïd… tout cela n’est pas incompatible. La preuve avec les clichés du jeune Neil Krug, tout juste âgé de 25 ans. Après son Pulp Art Book (dont je vous parlais ici), il a réalisé un shooting du chanteur américain Devendra Banhart, dans un esprit seventies et psychédélique aux accents hippie…
Vogue réitère son initiative lancée l’année dernière, la Fashion’s Night Out, qui avait pour but de relancer l’économie du luxe. À cette occasion, le 7 septembre prochain dans les plus grandes villes comme Paris, New York, Moscou, Londres et Milan (entre autres), l’évènement proposera des animations et des services exclusifs dans les artères dignes de la mode. À Paris, les festivités se dérouleront Avenue Montaigne, Rue François 1er, et Avenue Georges V.
Drew Innis, un notoire photographe originaire de Brooklyn, a réalisé une série de clichés dans la cité cannoise, qui respirent l’été pour la marque Baron Wells. Créée par un jeune designer new-yorkais, ses collections s’inscrivent dans une démarche de luxe responsable, privilégiant des matières nobles comme la soie italienne et des coupes classiques, caractéristiques du style tradi-branché.
Véritable globe-trotter dans l’âme, Nick Meek a fait fi des décalages horaires. Après avoir étudié la photographie à Leeds, il part à l’aventure et se laisse porter par le hasard, arpentant les rues américaines appareil photo en main. Il s’est ainsi constitué tout au long de ses voyages un portfolio impressionnant de paysages et de natures mortes…
Toutes 3, elles sont des icônes de mode, symboles d’un temps où la mode passe aussi par l’attitude. À l’occasion du 30e anniversaire du magazine i-D, Kate Moss, Lady GaGa et Naomi Campbell ont été réunies pour apparaître chacune en couverture. Derrière l’objectif, le talentueux Nick Knight les a sublimées façon femmes fatales, en noir et blanc…
Son naturel et sa lumière envoûtante ont fait d’elle une icône, rappelant les années yéyé, les chanteuses à la voix mi-chantée, mi-parlée s’échappant d’un scopitone. Que de chemin parcouru depuis ses débuts sur les podiums du concours de beauté le plus renommé de France (dont on taira le nom). Aujourd’hui, Mareva s’est fait un nom dans la mode : muse et compagne de Jean-Charles de Castelbajac, chanteuse nostalgique et énigmatique (je vous en parlais ici), elle est aujourd’hui l’héroïne d’une série mode signée Le Figaro Madame.
Cette jeune photographe de 26 ans réside actuellement en Israël. Après avoir exposé à Londres et Barcelone, elle envahit la toile avec ses clichés au grain vintage et aux couleurs passées. Sur la plage, en maillot de bains à pois façon lolita, promenant son chien, visage caché par un vinyle ou jambes interminables sous une petite robe fleurie… Ses clichés sont simples et efficaces. Une signature unique qui fait de cette photographe d’origine biélorusse une future grande…
