Marsatac
Le festival Marsatac s’apprête à faire son grand retour. Changement de format, changement de lieu,…
L’artiste marseillais Tabas, directeur artistique du Festival Marsatac notamment, y a pensé pour vous et a réalisé un jardin de 13 plantes grasses en carton, plus ou moins grandes, à disposer dans son salon, sa chambre, son bureau, sa véranda, son jardin…
Clairement plus axé hip hop, ce deuxième jour à Marsatac commence sur la terrasse des Grandes Tables de la Friche, pour un entretien d’une demi-heure avec Dj Djel et Kaméléon (à retrouver bientôt ici). Puis direction le show (oui, le show) de Skip the Use, dans une Cartonnerie surchauffée et pleine de moiteur (et de festivaliers torse nu). Les Casseurs Flowters menés par Orelsan et Gringe et accompagnés de Dj Pone prennent le relais. Nouveauté cette année, un club en pleine Friche, la Red Bull Music Academy Stage qui a accueilli Chicago Takeover ainsi que Dj Djel et Kaméléon qui comme d’habitude, nous ont fait sauter, nous accroupir, nous lever, danser, lever les bras, crier, pendant plus d’une heure. Tout ça sous la lumière des boules à facettes et entre deux balades dans les couloirs inondés de paillettes… Retour en images sur les plus beaux instants de cette deuxième journée.
Chaque année, Marsatac remplit son contrat : faire danser les jeunes de 17 à 77 ans (même si force est de constater que la tranche 17/27 est largement en majorité). En 2013, la “propaganda” Marsatac passait les messages suivants : “Que votre volonté soit fête”, “Dense Music”, “Du son sur les murs”, estampillés grâce à des tatouages éphémères à même la peau. Invitée par Orange (Sosh) pour couvrir le samedi soir aux Docks des Suds, voici quelques souvenirs sous forme de clichés, pris entre éclaboussures de bières et gouttes de sueur…
Chaque année, le suspense est toujours à son comble pour savoir OÙ Marsatac aura lieu. En 2012, le festival qui est passé par quasiment tous les lieux possibles de Marseille, de l’Espace Julien, à l’Esplanade du J4, en passant même par le Frioul et avant de se poser à la Friche la Belle de Mai ces deux précédentes années. Le festival le plus nomade que le sud ait connu ne fait pas les choses à moitié puisque cette fois, il se dédouble : ce week-end, il investit Paloma à Nîmes avant de revenir aux Docks des Suds le week-end d’après dans la cité phocéenne…
Rendez-vous annuel pour petits et grands, parents venus se détendre à la fraîche comme amateurs d’électro, Aires Libres, désormais point de clôture du festival Marsatac, investit pour la deuxième année consécutive le Parc du Palais Longchamp. Ce dimanche, c’est Mugwump, signé sur le label Kompakt, qui distillera ses bonnes ondes avec sa musique qu’il qualifie d’ “odyssée de l’espace dans la dance-musique transgenre”. (EVENEMENT ANNULÉ EN RAISON DE LA MÉTÉO)
Échappé de Black Strobe, Arnaud Rebotini revient à ses premières amours : il remet au goût du jour le son brut des machines emblématiques, sans laptop. Ses lives 2 Tone Vision allient performance scénique et visuelle et techno pure. De passage à Marsatac pour la deuxième fois, il nous parle de Marseille, de son amour pour les vieilles machines et pour la techno, de ses projets…
Le dernier soir de Marsatac a été un condensé de tout ce que la nouvelle scène française du rock et de l’électro a de plus pêchu : les marseillais d’Oh! Tiger Mountain, Hyphen Hyphen, Yuksek et Housse de Racket, signés sur Kitsuné. Le festival qui se déroulait à la Friche cette année encore a aussi laissé une grande place à la techno pure avec Arnaud Rebotini et à sa déclinaison allemande et minimale avec Modeselektor. Retour en mots et en images sur ce dernier soir de fête…
C’est pendant un cours de latin que ces 4 jeunes Niçois tout juste sortis du lycée ont trouvé leur nom de scène, qui signifie “trait d’union”. Et si l’on dit que l’union fait la force, cela est d’autant plus vrai lorsqu’on voit l’explosive alchimie qui opère sur scène. Après Calvi On The Rocks, Hyphen Hyphen continue sur sa lancée des festivals et a investi la scène du festival Marsatac pour le dernier soir. Après un premier EP concluant, Chewbacca I’m Your Mother, ils continuent d’invoquer les esprits de l’électro rock et en préparent un second avant de partir à Londres, où ils feront l’ouverture du Baron. L’occasion de faire le point avec Santa, Puss, Line et Zack juste avant leur live à Marsatac…
Marathoniens : voilà qui pourrait qualifier les quatre jours passés à Marsatac. La tête pleine de souvenirs, les pieds usés, les poumons enfumés, mais plus que jamais avec le sourire, on reprend lentement des forces, on fait le point. Pas facile de se rappeler de tout, vu nos longues journées passées de 15h environ jusqu’à 6h du matin sur place, voguant entre l’espace pro, l’espace presse, le bar, le Cabaret Aléatoire, la Salle Seita, l’Esplanade, la Cartonnerie, avec quelques passages par la rue intérieure.… Débriefs, interviews, photos des concerts… La 13e édition au complet ici !