Marie Madeleine
On avait laissée Marie Madeleine en juin dernier, avant la moiteur de l’été, avec Highway, joli avant-goût d’un nouvel EP intitulé Useless / Highway et qui sortira d’ici quelques jours. “Mi sainte, mi pute”, Marie Madeleine, nom de scène du groupe formé par Jarco Weiss, Anna Buy et Guillaume Walle, nous avait déjà fait danser / transpirer / fantasmer tout l’été, en 2011, avec Swimming Pool. Trois belles années se sont écoulées depuis et après s’être invités comme rédac chef le temps d’une semaine sur Madmoiselle Julie, le groupe, qui continue à conjuguer électro et new wave au plus que parfait, nous livre cette fois sa bande-son idéale…
“J’ai découvert ce duo canadien via le blog 20jazzfunkgreats (que je recommande) chroniquant régulièrement leurs releases. Après deux 7″ disponibles en libre téléchargement, ils sortent leur LP où leur synth-wave s’exprime totalement. J’adore cette reverb’ sur la voix, leurs synthés qui sonnent cheap et leurs envolées mélodiques en plein milieu de leur track. Autant capables de morceaux atmosphériques (Red Sea) que des influences flirtant avec l’acid (Baby You Were Great), je ne me lasse pas d’écouter ce groupe autant sur vinyl, sur cassette ou dans l’iPhone…”
Créature mystérieuse, Marie Madeleine nous étourdit depuis quelques mois déjà. Après un premier clip plein de sensualité au bord de l’eau chlorée dans Swimming Pool (remixé notamment par Jacques Renault) et l’EP No Love, elle revient avec un deuxième EP Ural Baikal Amour, un voyage chimérique et érotique porté par trois morceaux et leurs remixes (dont un de Populette, duo new-yorkais intime de The Rapture). Jarco Weiss, Herr 2003, et Gregory Wagenheim, les trois créateurs de cette “femme ni pute ni soumise” (pour reprendre leurs termes) nous invitent cette semaine au bord de leur piscine pour cinq jours passés à découvrir leur univers. Aujourd’hui, place à l’interview de présentation… Plongez, savourez !
Langoureuse comme un songe d’été en hiver, pernicieuse comme un serpent, ennivrante comme du Jaeggermeister en shot, énigmatique comme le prénom composé d’une sainte… L’obsession prend au corps et délivre en douceur des frissons intérieurs qui se muent en cris. Cette semaine, la trilogie musicale Les Pépites en mode off plongent dans le délire obsessionnel et dessinent une hantise en forme de triangle. A chaque extrémité : Glass Candy chez Italians do it better, Copyshop et Snem K. chez La dame Noir records et Marie Madeleine remixée par Jacques Renault…