Haute Couture

C’est un défilé plein de lumière qu’a imaginé Riccardo Tisci pour le printemps été prochain. Un catwalk en noir et blanc, saupoudré de beige rosé, comme un duel manichéen entre la nuit et le jour, le mystère et la clarté. Car s’il y a bien une chose que déteste le directeur artistique de la Maison Givenchy, c’est la demi-mesure. Pour ce défilé Haute Couture, il a vu les choses en grand, tout en constraste.

Elle a été la jolie surprise de la Fashion Week du printemps été 2010, insufflant un souffle de créativité à la Haute Couture, souvent blâmée d’inaccessible. Pour son défilé, la créatrice française a demandé à 14 personnalités de la mode et du milieu artistique de lui confier leurs pièces fétiches, et a recrée un véritable univers autour d’elles.

Après les tenues noires et colorées en parfaite symétrie d’Alexis Mabille, place à un autre registre plein de candeur avec le défilé Chanel qui s’ouvre sur des notes métallisées, tendrement satinées aux couleurs nude et douces. Un show plein de romantisme digne de la maison de la rue Cambon, avec des mannequins qui semblent hésiter entre une attitude de poupée de porcelaine (chignons vaporeux en forme de coeur et noeuds à l’appui) et une insouciance fatale de geisha…

Le lancement de la Fashion Week parisienne des collections printemps été 2010 Haute Couture a commencé sur les chapeaux de roue. Avant les très attendus Chanel ou Dior, place à Alexis Mabille qui livre une palette romantique toute en couleurs, tel un yin & yang à deux facettes : le noir, omniprésent, se marie avec du fuschia, du taupe ou du bleu électrique. Ou quand le romantisme classique rencontre la modernité…