haque année, Marsatac remplit son contrat : faire danser les jeunes de 17 à 77 ans (même si force est de constater que la tranche 17/27 est largement en majorité). En 2013, la “propaganda” Marsatac passait les messages suivants : “Que votre volonté soit fête”, “Dense Music”, “Du son sur les murs”, estampillés grâce à des tatouages éphémères à même la peau. Invitée par Orange (Sosh*) pour couvrir le samedi soir aux Docks des Suds, voici quelques souvenirs sous forme de clichés, pris entre éclaboussures de bières et gouttes de sueur…
Nasser
21h30. Nasser était de retour à la maison, sans l’un de ses comparses (Romain) mais avec la présence de Kid Francescoli (déjà présent sur scène jeudi avec Simon Henner pour le premier live de Husbands, leur autre nouveau projet). Énergie communicante et ambiance tapageuse, toujours très bien rôdée, de rigueur pour le retour “au bercail” du groupe Marseillais, filmé ce soir là sous l’immense scène du Chapiteau par Arte Live Web. Come on !
Une pause entre deux lives pour le trio de la sécu
Sexy Sushi
Breton
Minuit pile. Breton entre en scène. Pour moi, la meilleure surprise de ce samedi à Marsatac. On ressent d’emblée la patte british de ce jeune groupe qui réussit à marier pop rock indé avec électro, un peu à la manière de Foals. Tout est carré, sobre, mais l’alchimie avec le public fonctionne… À tel point que le bassiste n’a pas hésité à se jeter dans la fosse.
Zombie Zombie
1h20. Aucune mauvaise surprise avec Zombie Zombie qui nous embarquent comme eux seul ont le secret vers une planète nommée Venus. On monte à bord d’une fusée psychédélique pilotée par son maître Étienne Jaumet qui, entre un titre du nouvel album et un hommage à John Carpenter, semble toujours habité par sa musique, les doigts presque électrisés au dessus de ses synthés. Et alors que Cosmic Neman ponctue le voyage de sa voix vocodée, s’improvisant guide de ce voyage cosmique et électronique (mais beaucoup trop court), l’ensemble prend une toute autre dimension lorsque Monsieur Jaumet sort sa trompette.
Discodeine
2h40. Pilooski et Pentile nous avaient manqué. Alors qu’ils feront leur retour après deux ans d’absence avec un nouvel album, le duo a concocté un set aux petits oignons (avec leurs cultissimes “Synchronize” et “Singular” qui étaient bien évidemment de la partie), sagement planqués derrière leurs MacBook comme un chef le serait derrière ses fourneaux. Et en parlant de cuisine, Pilooski sera d’ailleurs le 11 octobre prochain en Dj set à Mix en Bouche pour faire danser les amateurs de bonne musique et de bonne bouffe.
Boris Brejcha
3h50. La fatigue se fait sentir pour les uns, tandis que d’autres sont plus survoltés (et trempés, voire torse nu) que jamais. Quand l’Allemand Boris Brejcha prend les commandes des platines, rien ne laisse présager l’heure de Dj set qui va s’en suivre. Comme une folle machine lancée à toute allure et qui, dès qu’on pense qu’elle a du mal à monter la côte, repart de plus belle portée par une force d’on ne sait où.
La dame Noir
4h30. La salle Red Bull Music Academy est pleine lorsqu’on arrive devant les platines de Phred & Relatif Yann de La dame Noir. Le duo maléfique a réussi son pari : faire danser jusqu’à l’aube (et la fermeture de Marsatac) les inconditionnels encore présents.
Marsatac 2013 from Madmoiselle Julie on Vimeo.
* Un grand merci à Céline Mory et à Séverine (Sirop de Rue).
Originaire de Marseille depuis 34 ans, installée à Aix-en-Provence. N'aime ni l'air chaud du métro, ni les fruits de mer. Mexican Tacos Addict. Écrit aussi pour Sessùn et Konbini.
Quelle rapidité!
On vient à peine de se réveiller pour notre part. Et on ne va pas tarder à sombrer à nouveau.
Mais quelle soirée! Des mois qu’on l’attendait, c’était tellement dingue!
J’ai hâte de voir tes vidéos. Les photos sont top en tout cas.
A bientôt Madmoiselle,
Julie
http://enmodebonheur.fr
Merci beaucoup !!! 🙂 Oui c’était top… Jai passé ma journée à trier les photos et à les retoucher héhé.
À bientôt.
Bonjour Madmoiselle 🙂
Sympathique chronique d’une nuit dense et poisseuse ! Je ne me rappelle pas avoir vu autant de monde aux Docks auparavant, situation particulièrement limitante pour des groupes comme Bonobo qui requièrent plus de “calme” 😉
Perso, c’est Discodeïne qui m’a scotché avec un set bien plus engagé que ce que j’avais vu d’eux les dernières fois. Boris Brejcha et Breton étaient très bien aussi sans parler du set final de la Dame noir qui a permis de largement tenir jusqu’au petit matin…!
J’ai mis quelques images ici https://www.facebook.com/media/set/?set=a.243608935791485.1073741838.190173927801653&type=1 seul soir où j’avais mon petit Canon Ixus en poche…
Sinon, rien à voir mais je suis preneur de lieux d’expo à Marseille. J’ai une série (qui sera bientôt en ligne sur mon site) dont une partie a été réalisée dans Marseille, l’occasion d’y présenter ce travail 🙂
A bientôt !