‘hiver n’est pas encore là (l’automne non plus dans le sud) que déjà, les collections du printemps-été prochain se dévoilent : telle est la dure loi que la Fashion Week impose, saison après saison. Alors que le Grand Palais tremblait sous les dernières créations de Karl Lagerfeld, visiblement inspiré par l’art contemporain pour le dernier défilé Chanel, Hedi Slimane chez Saint Laurent imposait sa fameuse patte rock sur les silhouettes estivales de 2014. De son côté, Emanuel Ungaro offrait une palette de couleurs étonnante, alors que Giambattista Valli privilégiait la fraîcheur des motifs fleuris et des tons neutres. Retour en images sur les plus belles tenues de la Fashion Week parisienne…
Chanel
Trompe l’œil pour le blouson sans manches en denim gris et usé, qui, au verso, dévoile le dos façon tablier posé sur les épaules. Pendant que d’autres silhouettes s’apparentent à de véritables tableaux sur lesquelles des gouaches de toutes les couleurs auraient été jetées sur un fond blanc, Karl Lagerfeld ose le minimalisme et la sobriété du blanc cassé avec une veste façon cape, hyper structurée, qui laisse entrevoir les bras…
Saint Laurent
Cela ne fait aucun doute, Hedi Slimane a bel et bien réussi à injecter un peu de sa patte rock tout en douceur dans les collections de la sacro sainte maison Saint Laurent. Fidèle au masculin / féminin cher à la prestigieuse griffe, il féminise le blazer avec des détails et un pantalon en cuir, façon boyish londonien et revisite la robe noire, moulante et ultra courte, en lui offrant l’extravagance d’une asymétrie bouffante et aérienne.
Emanuel Ungaro
Chez Emanuel Ungaro, si le pari de Fausto Puglisi était d’insuffler un souffle de fraîcheur à la collection printemps-été, il est relevé haut la main. Face à la brutalité du noir, les couleurs les plus vives, du vert d’eau au turquoise en passant par le jaune ou le bleu klein, dynamisent l’ensemble, avec un côté rétro du côté des imprimés, qui se cherchent entre pois et rayures. Gros coup de cœur pour le chemisier noir et vert à poches, rentré dans un short oversize ceinturé taille haute.
Giambattista Valli
Douceur et fraîcheur de mise pour Giambattista Valli qui fait honneur au très très court, mêlant le luxe des matières soyeuses et transparentes à la candeur d’imprimés fleuris ou de tons pâles. Les robes sont courtes et vaporeuses, parfois géométriques. Un habile mélange entre innocence et audace, pour une femme-enfant-fatale qui s’assume. Le contraste à l’honneur !
Originaire de Marseille depuis 34 ans, installée à Aix-en-Provence. N'aime ni l'air chaud du métro, ni les fruits de mer. Mexican Tacos Addict. Écrit aussi pour Sessùn et Konbini.
Merci pour cet aperçu des tendances parisiennes !