ART MODERNE
Il dit “créer en suivant son intuition” : dessinateur, sculpteur, graphiste… L’artiste américain Steven Harrington revient dans sa ville natale, Los Angeles, pour l’exposition Inside Out qui se déroulera à la Known Gallery jusqu’au 1er septembre. Son art, qualifié d'”objectivisme conceptuel” rassemble tout un tas de symboles, de formes et d’inspirations à la fois hippies, amérindiennes, que géométriques et contemporaines…
“Nous sommes fan de Neil Krug pour son style hippie, photo à l’ancienne, un peu psyché, beaucoup de paysages… Quelques covers à son actif genre Ladytron et Scissor Sisters. On rêve d’une pochette comme les siennes pour notre 2e album ! Avec sa copine, le mannequin Joni Harbeck, il a fait un serie de photos qui est devenu un très beau livre qui s’appelle Pulp art book.”
Après nous avoir plongé dans les années soixante avec sa campagne d’affichage réalisée par l’agence Ogilvy (à voir ici), Perrier continue à faire pétiller ses milliers de bulles et revient avec un nouveau court métrage, The Drop. Un véritable bijou de publicité conçu par Johan Renck, à qui l’on doit notamment le clip Hung Up de Madonna, ou Pass this on de The Knives.
New Order, le groupe culte des années 80 formé par les anciens de Joy Division après la mort de Ian Curtis, était en concert à Lyon pour les 10 ans des Nuits Sonores. L’occasion était donc parfaite pour parler de ces Anglais qui ont été les précurseurs du savant mélange entre post punk et house. Outre leurs tubes devenus aujourd’hui intemporels (Ceremony, Blue Monday, True Faith en première ligne), un autre homme se cache derrière leur succès : Peter Saville, graphiste attitré de Factory Records, le label mancunien de Joy Division et New Order.
“Difficile de parler de Cosmotropia De Xam, prétendument originaire de Kaboul, plus vraisemblablement basé entre Berlin, la côte ouest américaine, et un point indéterminé du cosmos. On aime ses vidéos énigmatiques, sensuelles, psychédéliques, contemplatives, cauchemardesques ; on aime aussi la simplicité des moyens mis en oeuvre : un miroir souple, des jeux de lumières, la superposition d’images tirées de vieux films d’horreur ultra esthétiques via VHS… Quant à la musique qui l’accompagne le plus souvent, bien qu’assez extrême, elle est aussi une inspiration pour nous.”
Côtoyer Matt Groening (le créateur des Simpsons) sur les bancs de la fac présage forcément un bel avenir. En tout cas, Charles Burns l’a prouvé. Ce dessinateur de bandes dessinées collabore régulièrement avec de grands magazines comme The New Yorker et Rolling Stone et a signé la légendaire pochette de l’album Brick by Brick d’Iggy Pop. Depuis 2003, il est également connu pour être l’illustrateur officiel du magazine culturel et trimestriel The Believer, disponible depuis peu en France, en VF, chez les éditions Inculte (chez Colette notamment)…
“Nous avons rencontré Virginie alors qu’elle étudiait à l’école des Beaux Arts de Toulouse et nous sommes très vite devenus amis après avoir vu l’album Forever Changes de Love sur sa platine. On peut même l’entendre rire sur la version longue de Mademoiselle. Nous aimons beaucoup son style graphique réaliste à la fois sexuel, glamour mais aussi viril. Lorsqu’il a été question de faire des photos de presse, nous avons immédiatement pensé à ses portraits” explique Hypnolove…
Pour ce deuxième jour de la semaine mexicaine, place une date importante dans le pays, “El Dia de los Muertos”, littéralement le jour des morts. À l’image du folklore national, il s’agit d’une fête colorée où l’on se rend sur la tombe des défunts en y déposant des offrandes : crânes en sucre colorés (calaveras), alcools, plats, ainsi que des fleurs comme le zempaxuchilt ou la rose d’Inde. Cette tradition a beaucoup déteint sur l’art mexicain, en particulier le “skull art”…
Après le sleeveface – qui consiste à poser avec un vinyle sur son visage ou une autre partie de son corps afin de prolonger l’image de la pochette – voici une autre forme d’art imaginée par Christian Marclay : l’assemblage de covers de vieilles galettes pour en créer une seule et nouvelle. À la fois compositeur, musicien et plasticien, ce californien qui vit désormais à New York voue un culte à ces vinyles et se passionne pour l’exploration des liens qui existent entre sons, performance visuelle et installation artistique…
Scott Marr est un artiste australien qui utilise des procédés unique. Outre la pyrogravure, son travail d’alchimiste consiste à produire des pigments naturels grâce aux fleurs, à la sève, au carton, aux écorces, aux baies ou aux grains de café qu’il trouve dans les bois près de chez lui ou directement dans sa cuisine. Après avoir exposé à Shanghai ou New York, il livre une nouvelle série intitulée Records et découpe de vieux vinyles qu’il transforme en véritables œuvres d’art…
Jelle Martens fait partie de ces artistes aux multiples facettes, qui collent, dessinent, juxtaposent des images pour en créer de nouvelles. Deux séries, particulièrement réussies, intitulées Puur et Natuur, font apparaître des triangles et autres formes géométriques colorées dans de jolis paysages…