Fraîchement sorti sur Kompakt, 1983, le deuxième album de Kölsch, est une vraie merveille. Le producteur danois s’est inspiré de ses périples en famille lorsqu’il était gosse pour composer ce disque aux allures de bande originale pour les longs trajets d’été…
Je me souviens avoir découvert Kölsch grâce à Der Alte, et m’être de suite laissée emporter par sa mélodie aussi puissante que planante. Plus tard, Cassiopeia validait le coup d’essai et faisait entrer Kölsch parmi ceux que je suis de très près.
Pour ce deuxième album, sorti en juin sur Kompakt, le Danois a une fois de plus réuni tous les ingrédients qui font que la magie opère. Il s’est également entouré de pointures, notamment de Tomas Hoofding du groupe WhoMadeWho qui pose sa voix sur Bloodline ou du compositeur Gregor Schwellenbach également signé sur Kompakt. En bref, 1983 est à garder au frais dans la glacière pour passer un été aussi beau que celui qu’il nous fait miroiter sur sa pochette…
TOP 3 / On retient :
Moonface ★★★★ Onirique et mystique, un morceau particulier, sombre, transcendant.
Bloodline ☆★★★ Le parfait morceau pour voir le soleil se coucher. Une mélodie entêtante et prenante, portée par la voix si particulière de Tomas Hoffding.
Cassiopeia ☆☆★★ Dansant à souhait, pour voir la nuit tomber depuis un bateau, ou sur la plage, les pieds dans l’eau.
Plus d’infos :
➠ Écouter 1983 de Kölsch sur Deezer / Spotify / iTunes
➠ Toutes les chroniques d’albums sur Madmoiselle Julie
Originaire de Marseille depuis 34 ans, installée à Aix-en-Provence. N'aime ni l'air chaud du métro, ni les fruits de mer. Mexican Tacos Addict. Écrit aussi pour Sessùn et Konbini.
j appréciais l excellent travail derrière la table du danois mais certains lui reprochaient une création un poil stéréotypée dans ses intros ou ses beats.
Avec 1983 on atteint un tout autre niveau.
S est il replongé dans le kriogene la bière danoise peu importe car la il nous sort le grand jeu.
L.album est équilibré et regorge des pépites qui rappèleront aux moins jeunes d excellents moments passés sur les danses Floors dans les 80″.
Le titre ” 1983 ” fait office d intro corporate mais très vite on change de monde.
” talbot ” nous ramène direct dans le meilleur des ” beat” des années 80 quand les violons synthétiques régnaient en maître des mélodies.
La dynamique et le travail post prod sont très soignés.
Moonface : morceau danse brille par son équilibre a défaut d être surprenant
Pacer: ou comment avec 3 notes mettre le feu avec des synthés et vérifier si votre casque ou vos enceintes encaissent et réagissent proprement aux Baaaasses.
Efficace entrainant et pas saturé.
Cassiopea fear : ne me dites pas que cette intro ne vous rappelle rien avec un petit côté enregistrement mono durant la 1 ère minute.
Et puis boom c’est parti dans un rythme danse ou les violons encore une fois équilibrent les batteries synthés dans un tempo qui nous entraîne malgré nous quelque soient notre âge
Bloodline feat : pépite monumentale voire intemporelle.
La voix douce et maîtrisée de Thomas Hofding donne non seulement un côté aérien a cette mélodie mais elle vous emmène véritablement à l intérieur de cette musique synthétique.
Du bon du très bon son de studio …en espérant que cet album fera prendre une dimension supérieure à la musique aérienne du danois.
Denis