es sélections musicales sont au vendredi ce que la messe est au dimanche (ou le Jaggermeister au jeudi). Aujourd’hui, les trois pépites choisies pour cette presque-soixantième édition (déjà !) nous font voir le monde en cercle chromatique, et pour cause : l’adjectif colle bien au groupe américain du label Italians do it better (Chromatics), dont le nouvel album, proposé par leur producteur Johnny Jewel en streaming intégral sur SoundCloud, a fait l’effet d’une bombe. Pour accompagner cette petite merveille nu-disco, le lituanien Mario Basanov et le catalan John Talabot insufflent un peu de deep-house pour un week-end planant… Enjoy !
Vendredi 4.00 pm :
Ça vous arrive certainement de réfléchir à tout un tas de choses lorsque vous êtes embarqués à bord d’un train lancé à toute vitesse au beau milieu de nulle part. Dans ces cas là, la meilleure bande son pour accompagner cet instant de foisonnement intérieur est We are child of love, une ballade deep house signée Mario Basanov (un lituanien, qui plus est. Dans ce monde-là, ça ne court pas les rues !) Un pur instant de bonheur où les pieds quittent le sol… l’esprit y croit, tout du moins.
Samedi 7.00 pm :
Le titre de l’un des meilleurs albums de ce début d’année (avant Kindness et le futur opus de Sébastien Tellier) revient sans aucun doute à John Talabot qui a sorti en février dernier un album house et mélodieux à souhait. Côté univers, le poulain de Permanent Vacation oscille entre SBTRKT et John Maus. Destiny est assurément l’une des plus belles pistes de cet album intitulé fIN et qui n’en laisse présager aucune pour le talentueux catalan…
[soundcloud url=”http://api.soundcloud.com/tracks/35201249″ params=”show_comments=true&auto_play=false&color=b1b1b1″ width=”100%” height=”81″ iframe=”false” /] John Talabot – Destiny feat. Pional
Dimanche 3.00 pm :
La bonne fée de la semaine s’appelle Johnny Jewel. L’excellent producteur de l’un de mes labels favoris, Italians do it better, propose en streaming le dernier album de Chromatics dans sa totalité. Après avoir semé au compte-gouttes ces nouvelles pépites du groupe originaire de Portland, qui nous avait envoûtés avec leur hypnotisant In the city, l’album se dévoile enfin en intégralité. Résultat : une cover de Neil Young (Into the black, qui débute parfaitement l’opus), la suite se révèle entre noirceur et nu-disco, avec une mention spéciale pour le mélancolique Candy (aux alentours de la 36e minute).
[soundcloud url=”http://api.soundcloud.com/tracks/41262720″ params=”show_comments=true&auto_play=false&color=b1b1b1″ width=”100%” height=”81″ iframe=”false” /] Chromatics – Kill for love (complete album)
